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Nous croyons devoir donner quelques notes, mais extrêmement courtes, sur les principes de l’art héraldique, spécialement pour permettre à ceux qui, n’en ayant aucune idée, désireraient, d’après les descriptions de notre Armorial, connaître les couleurs (en blason: ''émaux'') et les ''métaux'' d’un des écussons reproduits, ou essayer de dessiner ceux qui ne sont que blasonnés. Nous y ajoutons les caractéristiques des armes impériales.
Nous croyons devoir donner quelques notes, mais extrêmement courtes, sur les principes de l’art héraldique, spécialement pour permettre à ceux qui, n’en ayant aucune idée, désireraient, d’après les descriptions de notre Armorial, connaître les couleurs (en blason: ''émaux'') et les ''métaux'' d’un des écussons reproduits, ou essayer de dessiner ceux qui ne sont que blasonnés. Nous y ajoutons les caractéristiques des armes impériales.


Le ''blanc'' dans la figuration d’un écusson indique le métal ''argent'', ou bien un métal ou un émail inconnu (en blasonnant on dit en ce cas : ''de''...) ; le ''pointillé'' indique l'''or'', les hachures ''horizontales'', l'''azur'' (bleu) ; les ''perpendiculaires'', le ''gueules'' (rouge) ; les ''diagonales'' de gauche à droite, le ''sinople'' (vert) ; les ''diagonales'' de droite à gauche, le ''pourpre'' (rouge violacé foncé) ; les hachures ou traits verticaux et horizontaux croisés, formant treillis, le ''sable'' (noir). Le ''vair'' est une fourrure employée dans les armoiries, représentée par une figure ayant la forme d’une clochette d’argent sur fond d’azur. Il en est de même de l’hermine, fourrure blanche (des héraldistes peignent argent) chargée de mouchetures noires, et que bien des prélats bretons prennent dans leurs armes, en souvenir de leur petite patrie dont l’écu est : d’''hermine plain''.
Le ''blanc'' dans la figuration d’un écusson indique le métal ''argent'', ou bien un métal ou un émail inconnu (en blasonnant on dit en ce cas : ''de''...) ; le ''pointillé'' indique ''l'or'', les hachures ''horizontales'', ''l'azur'' (bleu) ; les ''perpendiculaires'', le ''gueules'' (rouge) ; les ''diagonales'' de gauche à droite, le ''sinople'' (vert) ; les ''diagonales'' de droite à gauche, le ''pourpre'' (rouge violacé foncé) ; les hachures ou traits verticaux et horizontaux croisés, formant treillis, le ''sable'' (noir). Le ''vair'' est une fourrure employée dans les armoiries, représentée par une figure ayant la forme d’une clochette d’argent sur fond d’azur. Il en est de même de l’hermine, fourrure blanche (des héraldistes peignent argent) chargée de mouchetures noires, et que bien des prélats bretons prennent dans leurs armes, en souvenir de leur petite patrie dont l’écu est : d’''hermine plain''.


L’expression au ''naturel'' s’explique d’elle-même. On doit éviter, dans les blasons à composer, d’employer des figures de cette sorte ; cela est cependant permis pour la représentation de la figure humaine, et quelquefois pour des animaux ou des plantes. Nous insistons de nouveau sur ce qu’il n’est pas très respectueux de représenter le divin Sauveur, sa sainte Mère ou des saints dans un écusson. On y tolère des anges.
L’expression au ''naturel'' s’explique d’elle-même. On doit éviter, dans les blasons à composer, d’employer des figures de cette sorte ; cela est cependant permis pour la représentation de la figure humaine, et quelquefois pour des animaux ou des plantes. Nous insistons de nouveau sur ce qu’il n’est pas très respectueux de représenter le divin Sauveur, sa sainte Mère ou des saints dans un écusson. On y tolère des anges.