« Page:Nietzsche - Ainsi parlait Zarathoustra.djvu/318 » : différence entre les versions

ThomasBot (discussion | contributions)
m Marc: split
 
Aucun résumé des modifications
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
<br />
jusqu'à ce que, sur les mers silencieuses et ardentes, plane la barque, la merveille dorée, dont l'or s'entoure du sautillement de toutes les choses bonnes, malignes et singulières: - et de beaucoup d'animaux, grands et petits, et de tout ce qui a des jambes légères et singulières, pour pouvoir courir sur des sentiers de violettes, - vers la merveille dorée, vers la barque volontaire et vers son maître: mais c'est lui qui est le vigneron qui attend avec sa serpe de diamant, - ton grand libérateur, ô mon âme, l'ineffable - pour qui seuls les chants de l'avenir sauront trouver des noms! Et, en vérité, déjà ton haleine a le parfum des chants de l'avenir, - déjà tu brûles et tu rêves, déjà ta soif boit à tous les puits consolateurs aux échos graves, déjà ta mélancolie se repose dans la béatitude des chants de l'avenir! -


— jusqu’à ce que, sur les mers silencieuses et ardentes, plane la barque, la merveille dorée, dont l’or s’entoure du sautillement de toutes les choses bonnes, malignes et singulières:
O mon âme, je t'ai tout donné, et même ce qui était mon dernier bien, et toutes mes mains se sont dépouillées pour toi: - que je t'aie dit de chanter, voici, ce fut mon dernier don!


- et de beaucoup d’animaux, grands et petits, et de tout ce qui a des jambes légères et singulières, pour pouvoir courir sur des sentiers de violettes,
Que je t'aie dit de chanter, parle donc, parle: qui de nous deux maintenant doit dire - merci? - Mieux encore: chante pour moi, chante mon âme! Et laisse-moi te remercier! -


- vers la merveille dorée, vers la barque volontaire et vers son maître: mais c’est lui qui est le vigneron qui attend avec sa serpe de diamant,

- ton grand libérateur, ô mon âme, l’ineffable - pour qui seuls les chants de l’avenir sauront trouver des noms! Et, en vérité, déjà ton haleine a le parfum des chants de l’avenir,

- déjà tu brûles et tu rêves, déjà ta soif boit à tous les puits consolateurs aux échos graves, déjà ta mélancolie se repose dans la béatitude des chants de l’avenir ! -

Ô mon âme, je t’ai tout donné, et même ce qui était mon dernier bien, et toutes mes mains se sont dépouillées pour toi : - que je t’aie dit de chanter, voici, ce fut mon dernier don !

Que je t’aie dit de chanter, parle donc, parle: qui de nous deux maintenant doit dire - merci ? - Mieux encore: chante pour moi, chante mon âme ! Et laisse-moi te remercier ! -


Ainsi parlait Zarathoustra.
Ainsi parlait Zarathoustra.


{{Centré|*</br>* &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; *}}
L'AUTRE CHANT DE LA DANSE