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« Page:Lemerre - Anthologie des poètes français du XIXème siècle, t4, 1888.djvu/429 » : différence entre les versions

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JULES CARRARA

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{{Centré|<big>JULES CARRARA</big>}}
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{{lettrine|J|lignes=3}}{{sc|ules Carrara}} <i>est né en 1859 à Genève, où il a fait
toutes ses études à l’Université.

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Après la médaille d’or accordée à son recueil de vers :
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</i>L’Art d’avoir vingt ans<i>, l’Académie des Muses Santones couronnait et
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publiait (1886-1887) son poème </i>La Lyre<i>, œuvre originale, d’un souffle
puissant, d’une inspiration élevée, à laquelle tous les sincères amoureux de
puissant, d’une inspiration élevée, à laquelle tous les sincères amoureux de
la poésie, tous les vrais lettrés ont fait un accueil sympathique. Ce îiest
la poésie, tous les vrais lettrés ont fait un accueil sympathique. Ce n’est
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point l’ordinaire volume de début, hésitant et maladroit ; on y trouve au
contraire un talent en possession de lui-même, et Fidc’e, toujours haute, y
contraire un talent en possession de lui-même, et l’idée, toujours haute, y
revêt une forme artistique achevée.
revêt une forme artistique achevée.

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En dehors de son œuvre poétique, M. Carrara a donné la preuve d’un
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large esprit critique, comme collaborateur de divers journaux et Revues, et
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par des conférences littéraires applaudies.

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</i>La Lyre<i> a paru aux Muses Santones à Royan, et chez A. Lemerre. </i>
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Adolphe R i b a u x .

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Adolphe Ribaux.
FRAGM ENT

ESCHYLE
{{Centré|''LA LYRE''}}
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{{Centré|<small>FRAGMENT</small>}}
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n autre vint, tentant la sublime conquête.
{{Centré|ESCHYLE}}
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Un aigle tournoyait au-dessus de sa tête;
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Un autre vint, tentant la sublime conquête.
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Un aigle tournoyait au-dessus de sa tête ;
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