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LEON BARRACAND

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{{lettrine|L|lignes=3}}{{sc|éon Barracand}}, <i>né à Romans (Drôme) , débuta en 1866,
sous le pseudonyme de Léon Grandet, par le poème de </i>Donaniel<i>, œuvre étincelante de grâce juvénile et cavalière, où
l accent satirique et railleur se mêle agréablement au lyrisme. « Les dons
l accent satirique et railleur se mêle agréablement au lyrisme. « Les dons
quil possède en propre, a dit zÂÎ. (Auguste Lacaussade, sont la facilité
qu’il possède en propre, a dit M. Auguste Lacaussade, sont la facilité
et le naturel; un vers aisé, dune abondance souple et franche; ï émotion
et le naturel ; un vers aisé, d’une abondance souple et franche ; l’émotion
dans le pittoresque ; enfin, sa qualité maîtresse, le lyrisme éloquent de la
dans le pittoresque ; enfin, sa qualité maîtresse, le lyrisme éloquent de la
satire. »
satire. »

Après Donaniel, ~M. Léon ’Barracand a donné successivement en
Après </i>Donaniel<i>, M. Léon Barracand a donné successivement en
poésie Gui (1869), Jeannette (1871), L’Enragé (iSyj), ainsi que
poésie </i>Gul<i> (1869), </i>Jeannette<i> (1871), </i>L’Enragé<i> (1873), ainsi que
plusieurs pièces de théâtre et des odes, dont Lune, intitulée Lamartine
plusieurs pièces de théâtre et des odes, dont l’une, intitulée </i>Lamartine
et la Muse (188 ]J, a été couronnée par t Académie française. Il est, en
et la Muse<i> (1883), a été couronnée par l’Académie française. Il est, en
outre, î auteur de plusieurs romans.
outre, l’auteur de plusieurs romans.
Les poésies de zM. Léon Barracand ont été publiées par A. Lemerrc.

Les poésies de M. Léon Barracand ont été publiées par A. Lemerrc.

A. L.
A. L.

GECNIES E
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La nature, timide et d’un doigt encor gauche,
La nature, timide et d’un doigt encor gauche,
De tous les animaux essayait une ébauche
De tous les animaux essayait une ébauche
Qui, cent fois délaissée et reprise, devait
Qui, cent fois délaissée et reprise, devait
Se modeler sans cesse aux corps qu’elle rêvait.
Se modeler sans cesse aux corps qu’elle rêvait.
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