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LEON BARRACAND |
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{{Centré|<big>LÉON BARRACAND</big>}} |
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Wff/^ëf E o n Barracand, né a T{pmans (’Drame) , débuta en 1 866 , |
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{{Centré|1844}} |
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%$ niel, œuvre étincelante de grâce juvénile et cavalière, où |
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{{lettrine|L|lignes=3}}{{sc|éon Barracand}}, <i>né à Romans (Drôme) , débuta en 1866, |
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l accent satirique et railleur se mêle agréablement au lyrisme. « Les dons |
l accent satirique et railleur se mêle agréablement au lyrisme. « Les dons |
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qu’il possède en propre, a dit M. Auguste Lacaussade, sont la facilité |
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et le naturel; un vers aisé, |
et le naturel ; un vers aisé, d’une abondance souple et franche ; l’émotion |
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dans le pittoresque ; enfin, sa qualité maîtresse, le lyrisme éloquent de la |
dans le pittoresque ; enfin, sa qualité maîtresse, le lyrisme éloquent de la |
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satire. » |
satire. » |
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Après Donaniel, |
Après </i>Donaniel<i>, M. Léon Barracand a donné successivement en |
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poésie |
poésie </i>Gul<i> (1869), </i>Jeannette<i> (1871), </i>L’Enragé<i> (1873), ainsi que |
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plusieurs pièces de théâtre et des odes, dont |
plusieurs pièces de théâtre et des odes, dont l’une, intitulée </i>Lamartine |
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et la Muse ( |
et la Muse<i> (1883), a été couronnée par l’Académie française. Il est, en |
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outre, |
outre, l’auteur de plusieurs romans. |
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A. L. |
A. L. |
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GECNIES E |
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{{Centré|''GENÈSE''}} |
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La nature, timide et d’un doigt encor gauche, |
La nature, timide et d’un doigt encor gauche, |
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De tous les animaux essayait une ébauche |
De tous les animaux essayait une ébauche |
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Qui, cent fois délaissée et reprise, devait |
Qui, cent fois délaissée et reprise, devait |
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Se modeler sans cesse aux corps qu’elle rêvait. |
Se modeler sans cesse aux corps qu’elle rêvait. |
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