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{{Centré|<big>''RONSARD''</big>}}
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RONSARD


{{lettrine|L|lignes=2}}’{{sc|a}} belle Antiquité s’est couchée au tombeau :
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LA belle Antiquité s’est couchée au tombeau :
Sur le monde la nuit règne en toute puissance :
Sur le monde la nuit règne en toute puissance :
Muse du vieil Homère, on pleure ton absence !
Muse du vieil Homère, on pleure ton absence !
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Et ses Olympiens au divin souvenir ;
Et ses Olympiens au divin souvenir ;


À la Muse gauloise encor toute gothique.
À la Muse gauloise encor toute gothique,
Tu donnas l’air nouveau sur la cythare antique ;
Tu donnas l’air nouveau sur la cythare antique ;
Tu rouvris le passé, source de l’avenir.
Tu rouvris le passé, source de l’avenir.
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{{Centré|______}}
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{{Centré|<big>''ORPHÉE''</big>}}
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{{lettrine|F|lignes=2}}’{{sc|ils}} d’Apollon, l’Amour a créé ton génie.
ORPHÉE
Les hommes ni les dieux n’aimaient pas comme toi.

Fils d’Apollon, l’Amour a créé ton génie.
Les hommes ni les dieux n’aimaient pas comme toi,
Pour Homère, jamais les fleuves en émoi
Pour Homère, jamais les fleuves en émoi
N’ont arrête leur course en la belle lonie.
N’ont arrêté leur course en la belle lonie.
</poem>
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