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Gorge des Câpriers, où, mieux que dans Virgile, |
Gorge des Câpriers, où, mieux que dans Virgile, |
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Mon cœur s’initiait : aux grâces de l’idylle, |
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Pins aux larges sommets, chênes verts aux troncs noirs, |
Pins aux larges sommets, chênes verts aux troncs noirs, |
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Que je vous aime ! Et vous, tranquilles abreuvoirs, |
Que je vous aime ! Et vous, tranquilles abreuvoirs, |
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Où viennent à la file, écrasant les pervenches |
Où viennent à la file, écrasant les pervenches, |
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Les buffles à l’œil sombre et les génisses blanches. |
Les buffles à l’œil sombre et les génisses blanches. |
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Ô terre dont émane un air doux et mortel |
Ô terre dont émane un air doux et mortel, |
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Et qui, sous l’œil de Dieu, fumes comme un autel. |
Et qui, sous l’œil de Dieu, fumes comme un autel. |
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Mer d’azur et d’argent, horizon diaphane |
Mer d’azur et d’argent, horizon diaphane, |
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Je t’aime et te bénis, ô |
Je t’aime et te bénis, ô Maremme toscane ! |
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Et, pourtant, je l’avoue, il est un autre lieu |
Et, pourtant, je l’avoue, il est un autre lieu |
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À qui j’aurais voulu dire un dernier adieu. |
À qui j’aurais voulu dire un dernier adieu. |
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Ô Ciel, exauce-moi, fais-le-moi voir encore |
Ô Ciel, exauce-moi, fais-le-moi voir encore, |
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Qu’un instant mon déclin reflète mon aurore ! |
Qu’un instant mon déclin reflète mon aurore ! |
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Rends ma belle patrie à mes yeux ranimés... |
Rends ma belle patrie à mes yeux ranimés... |
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Mais tu m’as entendue : ô jardins embaumés ! |
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Flots naissant de l’Ombrone où le saule |
Flots naissant de l’Ombrone où le saule se plonge, |
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Est-ce bien vous encore ?... Oui, ce n’est pas un songe |
Est-ce bien vous encore ?... Oui, ce n’est pas un songe, |
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C’est un réveil plutôt... Quel bonheur de courir |
C’est un réveil plutôt... Quel bonheur de courir |
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Sur ces gazons touffus!... Qui parlait de mourir ? |
Sur ces gazons touffus !... Qui parlait de mourir ? |
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{{lettrine|C|lignes=2}}’{{sc|e}} pays est encor la terre d’autrefois, |
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Et Rome, son aïeule, en rose s’y reflète. |
Et Rome, son aïeule, en rose s’y reflète. |
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Fanny, tu t’en souviens : ce village et sa fête |
Fanny, tu t’en souviens : ce village et sa fête, |
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Cette fille si belle, aux yeux longs et sournois !... |
Cette fille si belle, aux yeux longs et sournois !... |
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Elle quittait la danse, égrenant sous ses doigts |
Elle quittait la danse, égrenant sous ses doigts |
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Une grenade pourpre, et sans tourner la tête |
Une grenade pourpre, et sans tourner la tête, |
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Semant de grains vermeils son habile retraite |
Semant de grains vermeils son habile retraite, |
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Nous la vîmes ainsi tourner l’angle du bois. |
Nous la vîmes ainsi tourner l’angle du bois. |
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