« Page:Lemerre - Anthologie des poètes français du XIXème siècle, t1, 1887.djvu/335 » : différence entre les versions

Aucun résumé des modifications
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page non corrigée
+
Page corrigée
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
</poem>
<br />
{{Centré|XIV}}
<poem>
<poem>

XIV


Nous faut-il perdre encor nos têtes les plus chères,
Nous faut-il perdre encor nos têtes les plus chères,
Ligne 9 : Ligne 10 :
Ou faut-il croire, hélas! ce que disaient nos pères,
Ou faut-il croire, hélas! ce que disaient nos pères,
Que lorsqu’on meurt si jeune on est aimé des dieux ?
Que lorsqu’on meurt si jeune on est aimé des dieux ?
</poem>

<br />
XV
{{Centré|XV}}
<poem>


Ah ! combien, depuis peu, sont partis pleins de vie !
Ah ! combien, depuis peu, sont partis pleins de vie !
Sous les cyprès anciens que de saules nouveaux !
Sous les cyprès anciens que de saules nouveaux !
La cendre de Robert à peine refroidie,
La cendre de Robert à peine refroidie,
BeUini tombe et meurt ! Une lente agonie
Bellini tombe et meurt ! Une lente agonie
Traîne Carrel sanglant à l’éternel repos.
Traîne Carrel sanglant à l’éternel repos.
Le seuil de notre siècle est pavé de tombeaux.
Le seuil de notre siècle est pavé de tombeaux.
</poem>

<br />
XVI
{{Centré|XVI}}
<poem>


Que nous restera-t-il si l’ombre insatiable,
Que nous restera-t-il si l’ombre insatiable,