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::[[w:Ligature (typographie)|Les ligatures]]
 
=== Les didascalies (pièce de théâtre) ===
Pour les pièces de théâtre, lesLes [[w:Didascalie|didascalies]] (commentaires de l’auteur sur la scène ou sur les actions des personnages) doivent être mises en italique ; et éventuellement séparées du texte de l’œuvre, s’il existe un risque de confusion, par des parenthèses, des lignes blanches ou une indentation. Exemple tiré du [[Le Malade imaginaire/Acte I|Malade imaginaire]] :
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:: ARGAN, ''seul dans sa chambre, assis, une table devant lui, compte des parties d’apothicaire avec des jetons ; il fait, parlant à lui-même, les dialogues suivants :''
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Lorsque
 
Lorsque la réplique suit le nom du personnage, avec quelque léger aménagement (dernière didascalie), voir ci-après ce que cela donne pour le [[Page:Shakespeare_-_Œuvres_complètes,_traduction_Guizot,_Didier,_1864,_tome_1.djvu/200|même texte traduit par Guizot]]. Dans le texte original, nous n'avons ni gras (pour les personnages) ni italique (pour certaines des didascalies, celles qui ne suivent pas le nom du personnage). Le tiret quadratin « — » sera espacé avant et après.
 
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{{personnage|polonius}}. — Ophélia, promenez-vous ici. Gracieux
maître, s’il vous plaît, nous irons nous placer. {{di|(À Ophélia.)}}
Lisez dans ce livre ; cette apparence d’une telle occupation
pourra colorer votre solitude. Nous sommes souvent
blâmables en ceci… la chose n’est que trop démontrée…
avec le visage de la dévotion et une démarche pieuse,
nous faisons le diable lui-même blanc et doux comme
sucre, de la tête aux pieds.
 
{{personnage|le roi}}{{di|, (à part)}}. — Oh ! cela est trop vrai ! De quelle
cuisante lanière ce langage fouette ma conscience ! La
joue de la prostituée, savamment plâtrée d’une fausse
beauté, n’est pas plus laide sous la matière dont elle
s’aide, que ne l’est mon action sous mes paroles peintes
et repeintes ! Ô pesant fardeau !
 
{{personnage|polonius}}. — Je l’entends venir, retirons-nous, mon
seigneur.
{{di|(Le roi et Polonius sortent.) (Hamlet entre).|d|1}}
 
{{personnage|hamlet}}. — Être ou n’être pas, voilà la question… Qu’y
a-t-il de plus noble pour l’âme ? supporter les coups de
fronde et les flèches de la fortune outrageuse ?
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== Voir aussi ==