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AUGUSTE BRIZEUX. 20^ |
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Le voilà dans sa chambre solitaire, à |
Le voilà dans sa chambre solitaire, à Paris, triste, inquiet de l’avenir, |
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occupé de philosophie et d’art, comparant les voix discordantes d’un siècle |
occupé de philosophie et d’art, comparant les voix discordantes d’un siècle |
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troublé à |
troublé à l’harmonie que sa première enfance recueillit sans la comprendre. |
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Ce contraste, mieux senti de jour en jour, devient un poème au fond de |
Ce contraste, mieux senti de jour en jour, devient un poème au fond de |
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son cœur. Il fixe tous ses souvenirs dans une langue souple et harmonieuse, |
son cœur. Il fixe tous ses souvenirs dans une langue souple et harmonieuse, |
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et il écrit ce livre, |
et il écrit ce livre, ce recueil d’élégies, d’idylles agrestes, décoré du nom |
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de l’humble paysanne. |
de l’humble paysanne. Rien de plus frais ni de plus original : à la suave |
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douceur des sentiments s’unit la franchise des peintures; des scènes pleines |
douceur des sentiments s’unit la franchise des peintures; des scènes pleines |
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de réalité et de vie servent de cadre à ce qu’il y a de plus pur, le poème |
de réalité et de vie servent de cadre à ce qu’il y a de plus pur, le poème |
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de l’enfance et de la première jeunesse. Tantôt le poète est enfantin, mais |
de l’enfance et de la première jeunesse. Tantôt le poète est enfantin, mais |
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avec une grâce supérieure, comme dans l’idylle du pont |
avec une grâce supérieure, comme dans l’idylle du pont Kerlô, tantôt il |
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jette un cri de douleur qui retentit dans notre âme : |
jette un cri de douleur qui retentit dans notre âme : |
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Olil ne quittez jamais le seuil de votre porte! |
Olil ne quittez jamais le seuil de votre porte ! |
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Mourez dans la maison où votre mère est morte! |
Mourez dans la maison où votre mère est morte ! |
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d’inspirations et d’idées que je serais heureux de reproduire ici comme je |
d’inspirations et d’idées que je serais heureux de reproduire ici comme je |
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l’ai vu se dérouler sous mes yeux. |
l’ai vu se dérouler sous mes yeux. Puis-je oublier pourtant, à cette date |
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de |
de 1841i , un épisode littéraire qui se rattache encore à son voyage |
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d’Italie ? Quelques mois avant de publier </i>Les Ternaires<i>, Brizeux faisait |
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paraître une excellente traduction de la </i>Divine Comédie<i>. |
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La traduction de |
La traduction de Brizeux est en prose, mais cette prose souple et |
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nerveuse reproduit avec une fidélité expressive la physionomie du poète |
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florentin. |
florentin. |
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On connaît les détails de sa mort. |
On connaît les détails de sa mort. Atteint d’une maladie de poitrine, |
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il était allé dans le midi de la France, à |
il était allé dans le midi de la France, à Montpellier, chercher le soleil </i> |