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A.NIHOLOCIE DU XIX’^ SitCLE
Ce n est pas nc>n plus la grjtuh’ Ivil inspirée Je Lamariinc ;
Ce n’est pas non plus la grande lyre inspirée de Lamartine ;

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C’est quelque chose de grave, de solennel, de légendaire comme une
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ftjrpe d’autrefois vibrant aux eehos des lointains souvenirs. — La musique
sacrée d’Israël et les chants de nos anciens preux nous reviennent en
sacrée d’Israël et les chants de nos anciens preux nous reviennent en
mémoire aux belles pages de Moïse et du Corde Roland. Des strophes
mémoire aux belles pages de </i>Moïse<i> et du </i>Cor de Roland<i>. Des strophes
magnifiques d ampleur ne sont pas toujours exemptes dune certaine
magnifiques d’ampleur ne sont pas toujours exemptes dune certaine
monochromie, résultant de leur solennité même; mais n oublions pas
monochromie, résultant de leur solennité même ; mais n’oublions pas
qusAlfred de "Vigny fut un précurseur de la poésie moderne. Ce rôle d ini-
qu’Alfred de Vigny fut un précurseur de la poésie moderne. Ce rôle
tiateur lui comptera assurément parmi ses plus glorieux titres littéraires.
d’initiateur lui comptera assurément parmi ses plus glorieux titres littéraires.

La Bouceille à la mer publiée dans les Destinées est une des plus
</i>La Bouteille à la mer<i> publiée dans les Destinées est une des plus
nobles inspirations de noire époque, et La Maison du Berger du même
nobles inspirations de noire époque, et </i>La Maison du Berger<i> du même
recueil un des plui beaux poèmes d amour de tous les âges.
recueil un des plus beaux poèmes d amour de tous les âges.
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Ses a-uvres ont été publiées par oA. Lemerre.

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Ses œuvres ont été publiées par A. Lemerre. </i>
LE C0
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J’aime le son du cor, le soir, au fond des bois,
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{{lettrine|J|lignes=2}}’{{sc|aime}} le son du cor, le soir, au fond des bois,
Soit qu’il chante les pleurs de la biche aux abois,
Soit qu’il chante les pleurs de la biche aux abois,
Ou l’adieu du chasseur que l’écho faible accueille
Ou l’adieu du chasseur que l’écho faible accueille
Et que le vent du nord porte de feuille en feuille.
Et que le vent du nord porte de feuille en feuille.

Que de fois, seul, dans l’ombre à minuit demeuré,
Que de fois, seul, dans l’ombre à minuit demeuré,
J’ai souri de l’entendre, et plus souvent pleuré!
J’ai souri de l’entendre, et plus souvent pleuré !
Car je croyais ouïr de ces bruits prophétiques
Car je croyais ouïr de ces bruits prophétiques
Qui précédaient la mort des paladins antiques.
Qui précédaient la mort des paladins antiques.

O montagnes da/ur! 6 pays adoré,
Ô montagnes d’azur ! ô pays adoré,
Rocs de la Frazona, cirque du Marboré,
Rocs de la Frazona, cirque du Marboré,
Cascades qui tombez des neiges entraînées,
Cascades qui tombez des neiges entraînées,
Sources, gaves, ruisseaux, torrents des Pyrénées;
Sources, gaves, ruisseaux, torrents des Pyrénées ;
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