« Chronique de la quinzaine - 14 juin 1883 » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Phe-bot (discussion | contributions)
m Phe: match
Phe (discussion | contributions)
mAucun résumé des modifications
Ligne 1 :
{{journal|[[Revue des Deux Mondes]] tome 57, 1883|[[C. Buloz]]|Chronique de la quinzaine - 14 juin }}
 
==[[Page:Revue des Deux Mondes - 1883 - tome 57.djvu/951]]==
 
La France a toujours en elle-même, sans doute, une vieille sève nationale qui n’est point épuisée. Quelles que soient les crises qu’elle ait traversées, elle n’est atteinte ni dans sa vitalité intime, ni dans sa force, ni dans ses espérances. Elle a les moyens, quand elle le voudra, de se refaire une vie nouvelle, de reprendre sa position naturelle et légitime dans le monde. La France, en un mot, est toujours la France, c’est bien notre foi ; mais il faut avouer qu’elle est soumise depuis quelque temps à de singulières épreuves, qu’elle a la chance d’être représentée et gouvernée d’une étrange façon. Elle n’a. vraiment pas de bonheur, elle est pour le moment dans une phase ingrate où, pour parler avec franchise, tout est assez médiocre, et les hommes et leurs œuvres.