« Message du Président de la République au Sénat et à la Chambre des députés (4 août 1914) » : différence entre les versions

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On ne peut lui imputer aucun acte, aucun geste, aucun mot qui n’ait été pacifique et conciliant.
 
À l’heure des premiers combats, elle aia le droit de se rendre solennellement cette justice qu’elle a fait, jusqu’au dernier moment, des efforts suprêmes pour conjurer la guerre qui vient d’éclater et dont l’empire d’Allemagne supportera, devant l’histoire, l’écrasante responsabilité.
 
Au lendemain même du jour où nos alliés et nous, nous exprimions publiquement l’espérance de voir se poursuivre pacifiquement les négociations engagées sous les auspices du cabinet de Londres, l’Allemagne a déclaré subitement la guerre à la Russie, elle a envahi le territoire du Luxembourg, elle a outrageusement insulté la noble nation belge, notre voisine et notre amie, et elle a essayé de nous surprendre traîtreusement en pleine conversation diplomatique.