« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Tour » : différence entre les versions

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{| width=100% border="0"
| width=33% style="background: #ffe4b5" | <center>< [[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 9, Tombeau|Tombeau]]</center>
Ligne 178 :
</div>
[[Image:Tour.romaine.png|center]]
<div class=prose"text">
La tour se défend, extérieurement, par des ouvertures pratiquées
dans les deux étages et par le crénelage supérieur. Les larges créneaux
Ligne 193 :
</div>
[[Image:Plan.tour.visigothe.Carcassonne.png|center]]
<div class=prose"text">
La figure 3 montre la face latérale de cette tour, avec la coupe du
chemin de ronde de la courtine. En A est tracée en place une ferme
Ligne 203 :
</div>
[[Image:Tour.visigothe.Carcassonne.png|center]]
<div class=prose"text">
Cet arc surmonte le mur de fermeture C (voyez le plan), et porte sur
les deux pieds-droits H, I.
Ligne 238 :
</div>
[[Image:Mosaique.tour.romaine.png|center]]
<div class=prose"text">
Il est encore une observation dont il faut tenir compte. Dans les
ouvrages de la fin de l'empire romain, comme pendant les périodes
Ligne 255 :
</div>
[[Image:Plan.tour.nord.est.Carcassonne.png|center]]
<div class=prose"text">
La figure 5 présente le plan de la tour de l'angle nord-est, dite <i>tour
du Major</i>, au niveau du sol de la cour du château. La salle ronde voûtée
Ligne 272 :
 
[[Image:Plan.tour.nord.est.Carcassonne.3.png|center]]
<div class=prose"text">
<br>
crénelage avec son chemin de ronde et ses hourds (fig. 7). Pour faciliter la pose de la charpente du comble, l'intérieur du crénelage est à
Ligne 292 :
</div>
[[Image:Coupe.tour.nord.est.Carcassonne.png|center]]
<div class=prose"text">
Cette salle bien garnie de pierres et les hourds de sagettes et de carreaux,
il était possible de couvrir les assaillants de projectiles pendant
Ligne 301 :
</div>
[[Image:Alimentation.munitions.tour.Carcassonne.png|center]]
<div class=prose"text">
La figure 9 explique d'une façon claire, pensons-nous, le mode de
montage des munitions. Le servant attend que le bourriquet soit hissé
Ligne 342 :
</div>
[[Image:Plan.tour.nord.ouest.Coucy.png|center]]
<div class=prose"text">
L'étage inférieur, voûté, au niveau du sol de la cour, ne possède
aucune meurtrière; c'est une cave à provisions dont la voûte est
Ligne 362 :
</div>
[[Image:Coupe.tour.nord.ouest.Coucy.png|center]]
<div class=prose"text">
La figure 11 donne la coupe (sur la ligne <i>ad</i> du plan A) de ce bel
ouvrage. Outre les jours des meurtrières, les salles des troisième et quatrième
Ligne 386 :
</div>
[[Image:Tour.nord.ouest.Coucy.png|center]]
<div class=prose"text">
Ces défenses du château de Coucy sont construites au sommet d'un
escarpement; leur effet ne devait s'exercer, par conséquent, que suivant
Ligne 417 :
</div>
[[Image:Plan.tour.enceinte.exterieure.Carcassonne.png|center]]
<div class=prose"text">
L'une de ces tours<span id="note21"></span>[[#footnote21|<sup>21</sup>]], entièrement conservée, présente une disposition
conforme en tous points au programme que nous venons d'indiquer.
Ligne 427 :
 
[[Image:Plan.tour.enceinte.exterieure.Carcassonne.3.png|center]]
<div class=prose"text">
La porte B met le chemin de ronde en communication avec le rez-de-chaussée
par l'escalier D, avec le premier étage de plain-pied, et
Ligne 449 :
</div>
[[Image:Coupe.tour.enceinte.exterieure.Carcassonne.png|center]]
<div class=prose"text">
Si l'assaillant parvenait à s'emparer de cet ouvrage, il se trouvait à
20 mètres du pied de l'enceinte intérieure, dont les tours plus rapprochées,
Ligne 461 :
</div>
[[Image:Coupe.tour.enceinte.exterieure.Carcassonne.2.png|center]]
<div class=prose"text">
Avec les armes de jet et les moyens d'attaque de l'époque, on ne
pouvait adopter une meilleure combinaison défensive. Ces tours pleines
Ligne 494 :
</div>
[[Image:Plan.tour.enceinte.exterieure.Carcassonne.4.png|center]]
<div class=prose"text">
Voici (fig. 18) une des tours de l'enceinte extérieure de Carcassonne, bâtie par saint Louis, qui remplit exactement ce programme.
C'est la tour sur le front nord, dite de la Porte-Rouge. Cette tour possède deux étages au-dessous du crénelage. Comme le terrain s'élève
Ligne 525 :
</div>
[[Image:Coupe.tour.enceinte.exterieure.Carcassonne.3.png|center]]
<div class=prose"text">
La figure 20 donne la coupe de cette tour suivant l'axe perpendiculaire au front. En <i>d''</i>, est la porte donnant sur l'escalier <i>d</i>. Les hourds
sont posés en <i>m</i>. En <i>p</i>, est tracé le profil de l'escarpement avec le prolongement des lignes de tir des deux rangs de meurtrières des étages
Ligne 531 :
</div>
[[Image:Coupe.tour.enceinte.exterieure.Carcassonne.4.png|center]]
<div class=prose"text">
Il n'est pas besoin de dire que les hourds battent le pied <i>o</i> de la tour.
 
Ligne 541 :
</div>
[[Image:Tour.enceinte.exterieure.Carcassonne.png|center]]
<div class=prose"text">
Ici la tour ne commande que l'un des chemins de ronde (voy. la
coupe, fig. 19). Lors de sa construction sous saint Louis, elle commandait les deux chemins de ronde; mais sous Philippe le Hardi, lorsqu'on
Ligne 602 :
</div>
[[Image:Plan.tour.eveque.Carcassonne.png|center]]
<div class=prose"text">
On communique du chemin de ronde <i>g</i> au chemin de ronde <i>h</i>, en passant
par la porte <i>i</i>, montant quelques degrés qui arrivent au niveau de
Ligne 610 :
</div>
[[Image:Coupe.tour.eveque.Carcassonne.png|center]]
<div class=prose"text">
La figure 23 donne la coupe de cet ouvrage, faite sur la ligne <i>op</i>.
Le niveau des lices est en A, le niveau du sol intérieur de la cité en B.
Ligne 637 :
</div>
[[Image:Tour.eveque.Carcassonne.png|center]]
<div class=prose"text">
Tous les ouvrages entrepris à Carcassonne, sous Philippe le Hardi,
ont un caractère de puissance remarquable, et indiquent de profondes
Ligne 662 :
</div>
[[Image:Plan.tour.Saint.Martin.Carcassonne.png|center]]
<div class=prose"text">
Bâtie sur le front sud, près de la poterne de Saint-Nazaire, la tour
Saint-Martin s'élève de 25 mètres au-dessus du chemin militaire des
Ligne 690 :
</div>
[[Image:Coupe.tour.Saint.Martin.Carcassonne.png|center]]
<div class=prose"text">
Cet ouvrage, comme le précédent, appartient aux constructions de
Philippe le Hardi, et qui datent, par conséquent, des dernières années
Ligne 719 :
 
[[Image:Plan.tour.Avignon.3.png|center]]
<div class=prose"text">
Un escalier E, fermé par une porte, permet de monter au
premier étage (fig. 28), qui communique par deux issues avec les chemins de ronde des courtines Voisines G, H. Un second escalier en encorbellement
Ligne 744 :
</div>
[[Image:Tour.Avignon.png|center]]
<div class=prose"text">
Les anciens grands engins de siège, pierrières, mangonneaux, trébuchets, envoyant des projectiles de pierre pesant 100 ou 150 kilogrammes,
et quelquefois plus, suivant un tir parabolique, étaient plus
Ligne 769 :
«De fiens y ot.on mis mainte grande chartée.»<br>
</center>
<div class=prose"text">
La grande puissance donnée alors aux engins obligeait les architectes
militaires à surhausser les tours et les courtines. Mais s'il s'agissait d'une place couvrant une grande superficie, on ne pouvait donner
Ligne 818 :
</div>
[[Image:Plan.tour.angle.chateau.Vincennes.png|center]]
<div class=prose"text">
La figure 32 donne l'élévation de cette tour sur son grand côté, avec
la courtine voisine. On reconnaît ici que vers la seconde moitié du
Ligne 826 :
</div>
[[Image:Tour.angle.chateau.Vincennes.png|center]]
<div class=prose"text">
d'un épais blindage de <i>cran</i><span id="note30"></span>[[#footnote30|<sup>30</sup>]]
sous le dallage, résistait à tous les
Ligne 965 :
</div>
[[Image:Plan.tour.chateau.Pierrefonds.png|center]]
<div class=prose"text">
La coupe sur <i>fe</i> (fig. 34) explique les divers services de cet ouvrage.
Le niveau du chemin de ronde couvert des courtines est en N, et le
Ligne 973 :
</div>
[[Image:Coupe.tour.chateau.Pierrefonds.png|center]]
<div class=prose"text">
Les quatre étages supérieurs, compris le rez-de-chaussée, sont fermés
par des planchers, mais les deux étages au-dessous du sol de la
Ligne 1 047 :
</div>
[[Image:Tour.XVe.siecle.png|center]]
<div class=prose"text">
Voici (fig. 35) un exemple de ces sortes de tours. En A est tracé le
plan de l'ouvrage au niveau du sol de la place. La salle D est percée
Ligne 1 127 :
</div>
[[Image:Plan.tour.Nuremberg.png|center]]
<div class=prose"text">
Le plan général de Nuremberg affecte la forme d'un trapèze arrondi
aux angles, possédant un point culminant près de l'un des angles, occupé
Ligne 1 158 :
</div>
[[Image:Tour.Nuremberg.png|center]]
<div class=prose"text">
Sa voûte épaisse porte la plate-forme circulaire supérieure entourée
d'un masque de gros bois de charpente, avec créneaux à volets<span id="note51"></span>[[#footnote51|<sup>51</sup>]] pour du
Ligne 1 188 :
</div>
[[Image:Tour.XVIe.siecle.png|center]]
<div class=prose"text">
Il y a toujours un avantage cependant, pour l'assiégé, à obtenir des
commandements élevés, ou tout au moins des guettes qui permettent
Ligne 1 271 :
</div>
[[Image:Tour.chateau.Salces.png|center]]
<div class=prose"text">
La figure 40 donne la perspective d'une des demi-lunes avec son parapet relevé en E pour couvrir la plate-forme contre les vues d'enfilade
des hauteurs voisines. On observera, dans cette figure, le bec saillant
Ligne 1 284 :
</div>
[[Image:Tour.chateau.Salces.2.png|center]]
<div class=prose"text">
«De grandes précautions sont prises contre la mine, dit M. le capitaine Ratheau<span id="note56"></span>[[#footnote56|<sup>56</sup>]]; une galerie règne le long des quatre courtines, en avant
des souterrains, et de distance en distance sont des amorces de galerie
Ligne 1 334 :
</div>
[[Image:Plan.tour.Papegay.Carcassonne.png|center]]
<div class=prose"text">
L'étage A est à rez-de-chaussée pour le chemin militaire des lices L,
entre les deux enceintes de la cité. Le chemin de ronde des courtines
Ligne 1 369 :
</div>
[[Image:Coupe.tour.Papegay.Carcassonne.png|center]]
<div class=prose"text">
La tour du Trésau, de la même cité de Carcassonne, attachée à l'enceinte intérieure et qui dépend des ouvrages dus à Philippe le Hardi, est aussi un réduit. Nous donnons cette belle tour à l'article [[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 4, Construction|Construction]]
fig. 149, 150, 151, 152, 153 et 154).
Ligne 1 450 :
</div>
[[Image:Plan.tour.chateau.Montepilloy.png|center]]
<div class=prose"text">
Nous donnons (fig. 43) le plan du premier étage de cette tour, au
niveau
Ligne 1 499 :
</div>
[[Image:Coupe.tour.chateau.Montepilloy.png|center]]
<div class=prose"text">
La figure 45 donne le développement de l'intérieur de la tour de
Montépilloy de <i>e</i> en <i>f</i> (voyez au plan, fig. 43). Les escaliers, pris aux dépens
Ligne 1 508 :
</div>
[[Image:Tour.chateau.Montepilloy.png|center]]
<div class=prose"text">
Cette construction est bien faite, en assises réglées de 0<sup>m</sup>,32 de
hauteur (un pied), et tout l'ouvrage serait intact si l'on n'avait pas fait
Ligne 1 697 :
</div>
[[Image:Plan.tour.chateau.Montbard.png|center]]
<div class=prose"text">
Montbard était un point très-fort; le château occupait un large mamelon escarpé, de roches jurassiques, à la jonction de trois vallées. De ce
château il ne reste que l'enceinte, et la grosse tour à six pans, qui
Ligne 1 707 :
</div>
[[Image:Plan.tour.chateau.Montbard.2.png|center]]
<div class=prose"text">
<br>
les deux courtines. L'angle <i>d</i> profite d'une saillie du rocher et contient
Ligne 1 736 :
</div>
[[Image:Coupe.tour.chateau.Montbard.png|center]]
<div class=prose"text">
La porte A de l'étage inférieur était masquée par le terre-plein du
château, dont le niveau s'élevait au-dessus de son linteau. Les défenseurs
Ligne 1 774 :
</div>
[[Image:Plan.tour.Narbonne.png|center]]
<div class=prose"text">
Voici (fig. 49) les plans de cette tour, en A, au niveau du sol extérieur, et en B, au niveau du premier étage. L'étage A n'est qu'une cave
circulaire voûtée en calotte hémisphérique, ne prenant pas de jour à
Ligne 1 801 :
 
[[Image:Plan.tour.Narbonne.3.png|center]]
<div class=prose"text">
Une coupe faite sur <i>gh</i> (fig. 52) explique cette intéressante disposition.
En A est la salle destinée à l'habitation du seigneur, tous les autres
Ligne 1 819 :
</div>
[[Image:Coupe.tour.Narbonne.png|center]]
<div class=prose"text">
Vers le même temps, c'est-à-dire de 1320 à 1325, était élevée, au
château de Curton, en Guyenne (arrondissement de Libourne), une tour-réduit
Ligne 1 857 :
</div>
[[Image:Plan.tour.chateau.Curton.png|center]]
<div class=prose"text">
<br>
plus propres à garder la campagne que ne l'eussent été de vastes forteresses séparées par de grandes distances. Aussi la plupart de ces petits
Ligne 1 867 :
</div>
[[Image:Plan.chateau.Falaise.2.png|center]]
<div class=prose"text">
En Normandie, où la domination anglaise, au commencement du
XV<sup>e</sup> siècle, fut contestée par une grande partie de la population, où il
Ligne 1 900 :
</div>
[[Image:Plan.tour.Charlemagne.Pierrefonds.png|center]]
<div class=prose"text">
Des deux tours, à peu près pareilles dans leurs distributions intérieures,
nous donnons celle d'angle, dite tour de Charlemagne<span id="note73"></span>[[#footnote73|<sup>73</sup>]]. Elle
Ligne 1 920 :
</div>
[[Image:Plan.tour.Charlemagne.Pierrefonds.2.png|center]]
<div class=prose"text">
Au-dessus de cette salle voûtée G est l'étage particulièrement réservé
à la défense et dont nous traçons le plan (fig. 56). On monte à cet étage
Ligne 1 940 :
</div>
[[Image:Coupe.tour.Charlemagne.Pierrefonds.png|center]]
<div class=prose"text">
Les servants des mâchicoulis se tenaient sur le chemin de ronde B,
ainsi que les arbalétriers. Des manœuvres passaient les projectiles aux
Ligne 1 995 :
</div>
[[Image:Plan.tour.Montlhery.png|center]]
<div class=prose"text">
Du château où résida Louis le Jeune en 1144, il reste peut-être des
substructions, mais toutes les portions encore visibles du donjon, et
Ligne 2 113 :
</div>
[[Image:Tour.de.guet.Autun.png|center]]
<div class=prose"text">
L'angle sud-ouest des murs romains de la ville d'[[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes A#Autun|Autun]], point culminant
de l'enceinte, possède une tour de guet du XII<sup>e</sup> siècle, dont nous
Ligne 2 134 :
</div>
[[Image:Plan.tour.de.Nesle.png|center]]
<div class=prose"text">
La tour de Nesle, bâtie sous le règne de Philippe-Auguste, en même
temps que l'enceinte de Paris, c'est-à-dire vers 1200, est désignée dans
Ligne 2 150 :
</div>
[[Image:Tour.de.Nesle.png|center]]
<div class=prose"text">
La vue perspective de cette tour (fig. 61), prise en dehors de la porte
de Nesle<span id="note80"></span>[[#footnote80|<sup>80</sup>]], en fait comprendre la valeur comme poste d'observation sur
Ligne 2 208 :
</div>
[[Image:Tour.isolee.png|center]]
<div class=prose"text">
Les chevaliers du Temple possédaient beaucoup de ces postes établis,
sur une grande échelle, en Syrie. «Les diverses places de guerre possédées
Ligne 2 232 :
</div>
[[Image:Tour.Tokle.png|center]]
<div class=prose"text">
Il est intéressant de retrouver à Paris une tour bâtie par les chevaliers
du Temple, et qui présente une disposition analogue à celles que l'on
Ligne 2 250 :
</div>
[[Image:Plan.tour.commanderie.Saint.Jean.Jerusalem.png|center]]
<div class=prose"text">
La tour de la commanderie de Saint-Jean de Jérusalem, bâtie sur plan
barlong, se rattachait au logis du commandeur par un de ses angles;
Ligne 2 283 :
</div>
[[Image:Coupe.tour.commanderie.Saint.Jean.Jerusalem.png|center]]
<div class=prose"text">
En C, on retrouve la porte qui donne entrée dans la cage de l'escalier.
En D, des meurtrières sont percées au fond de trois niches ouvertes dans
Ligne 2 303 :
</div>
[[Image:Coupe.tour.commanderie.Saint.Jean.Jerusalem.2.png|center]]
<div class=prose"text">
Cette construction, de petit appareil, était bien traitée et n'avait subi
d'autres altérations que celles causées par le voisinage de constructions
Ligne 2 311 :
</div>
[[Image:Tour.commanderie.Saint.Jean.Jerusalem.png|center]]
<div class=prose"text">
La tour du Temple, à Paris, datait de la fin du XIII<sup>e</sup> siècle et avait été
achevée en 1306, peu avant la dissolution de l'ordre<span id="note87"></span>[[#footnote87|<sup>87</sup>]]. Cette tour était
Ligne 2 357 :
</div>
[[Image:Plan.tour.porte.Carcassonne.png|center]]
<div class=prose"text">
La figure 68 présente le plan de cette tour au niveau du rez-de-chaussée.
Pour atteindre le seuil A, il fallait disposer en dehors une
Ligne 2 379 :
</div>
[[Image:Plan.tour.porte.Carcassonne.2.png|center]]
<div class=prose"text">
La figure 70 donne l'aspect de la tour du côté de la ville.
</div>
[[Image:Tour.porte.Carcassonne.png|center]]
<div class=prose"text">
On observera que cette tour interrompt le chemin de ronde des
courtines sur lesquelles, d'ailleurs, elle prend un commandement considérable.
Ligne 2 403 :
</div>
[[Image:Tour.poterne.Saint.Nazaire.Carcassonne.png|center]]
<div class=prose"text">
Du dehors, la tour de la poterne Saint-Nazaire présente un aspect
plus imposant encore, car le sol des lices est à 3 mètres en contre-bas
Ligne 2 416 :
</div>
[[Image:Hourds.tour.poterne.Saint.Nazaire.Carcassonne.png|center]]
<div class=prose"text">
Suivant l'usage, la communication entre le chemin de ronde A ordinaire
et le chemin de ronde B de guerre se faisait par les créneaux
Ligne 2 448 :
</div>
[[Image:Plan.tour.porte.Garonne.Carcssonne.png|center]]
<div class=prose"text">
Des fossés de 20 mètres de largeur environ, remplis par les eaux de
l'Œille, entourent l'ancienne bastide. La porte Garonne projette toute
Ligne 2 476 :
</div>
[[Image:Coupe.tour.porte.Garonne.Carcassonne.png|center]]
<div class=prose"text">
S'entendre avec des ennemis et leur faciliter les moyens de passer
un fossé plein d'eau, de 20 mètres de largeur, et d'escalader un rempart
Ligne 2 501 :
</div>
[[Image:Coupe.tour.porte.Garonne.Carcassonne.2.png|center]]
<div class=prose"text">
Celle-ci était en deux parties: l'un des jambages de la partie supérieure
était fixe, posé sur un repos ménagé sur le corbeau à côté du mur de
Ligne 2 513 :
</div>
[[Image:Coupe.tour.porte.Garonne.Carcassonne.3.png|center]]
<div class=prose"text">
Les hommes de garde ayant remonté l'échelle passaient par la porte <i>e</i>
et redescendaient par la petite échelle sur le chemin de ronde spécial <i>d</i>. De là ils pouvaient, par trois meurtrières, envoyer des carreaux
Ligne 2 581 :
</div>
[[Image:Plan.tour.porte.chateau.Montargis.png|center]]
<div class=prose"text">
Le célèbre château de Montargis possédait une tour-porte construite
à peu près suivant ce programme, mais développé. Nous en présentons
Ligne 2 603 :
</div>
[[Image:Coupe.tour.porte.chateau.Montargis.png|center]]
<div class=prose"text">
Du rez-de-chaussée on ne pouvait monter aux étages supérieurs. De
petits postes étaient probablement ménagés dans l'épaisseur du cylindre,
Ligne 2 646 :
</div>
[[Image:Plan.tour.Lanterne.La.Rochelle.png|center]]
<div class=prose"text">
Nous donnons les plans (fig. 78) de ses trois étages, en A à rez-de-chaussée,
en B au niveau du premier, et en C au niveau du chemin de
Ligne 2 653 :
</div>
[[Image:Coupe.tour.Lanterne.La.Rochelle.png|center]]
<div class=prose"text">
On n'entre au premier étage que par le couloir <i>b</i> donnant sur le
chemin de ronde de la courtine. De ce couloir on monte par un escalier
Ligne 2 670 :
</div>
[[Image:Tour.Lanterne.La.Rochelle.png|center]]
<div class=prose"text">
Il a été reconnu, de nos jours, qu'il ne pouvait suffire de placer des
phares à l'entrée des rades ou des fleuves pour indiquer les passes aux
Ligne 2 806 :
<span id="footnote22">[[#note22|22]] :
</div>
<div class=prose"text">
{| width=100% border="0"
| width=80% style="background: #ffe4b5" | Huit arbalétriers dans les deux étages intérieurs servaient facilement les seize meurtrières, ci
Ligne 2 856 :
| width=33% style="background: #ffe4b5" | 1320 hommes
|}
<div class=prose"text">
 
Ce nombre était plus que suffisant, puisque les deux enceintes n'avaient pas à se
Ligne 2 905 :
De ce avoit Bertran forment la chière irée.»<br>
</center>
<div class=prose"text">
 
(<i>La Vie vaillant Bertran du Guesclin</i>, par Cuvelier, trouvère