« Les Fleurs du mal/1868/Les Plaintes d’un Icare » : différence entre les versions
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{{FleursDuMal|'''[[Les Fleurs du mal]]''' — ''Appendices''|N<small>OUVELLES FLEURS DU MAL</small>|Les Plaintes d’un Icare|[[Le Gouffre]]|[[Le Couvercle]]}}
<poem><br>
'''XV. — Les Plaintes d’un Icare'''<ref><small>Inspiré vraisemblablement d’une série de gravures de [[w:Hendrik Goltzius|Goltzius]] qui dépeint [[w:Ixion|Ixion]], [[w:Phaéton|Phaéton]] et [[w:Icare|Icare]] en chute.</small></ref>
Les amants des prostituées
Sont heureux, dispos et repus ;▼
▲Sont heureux, dispos et repus;
Quant à moi, mes bras sont rompus
Pour avoir étreint des nuées.
C’est grâce aux astres nonpareils,
Qui tout au fond du ciel flamboient,
Que mes yeux consumés ne voient
Que des souvenirs de soleils.
En vain j’ai voulu de l’espace
Trouver la fin et le milieu ;▼
▲Trouver la fin et le milieu;
Je sens mon aile qui se casse ;▼
▲Sous je ne sais quel oeil de feu
▲Je sens mon aile qui se casse;
Et brûlé par l’amour du beau,
Je n’aurai pas l’honneur sublime
De donner mon nom à l’abîme
Qui me servira de tombeau.
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<references />
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[[Catégorie:Poésie|Plaintes d’un Icare]]
[[Catégorie:Poèmes|Plaintes d’un Icare]]
[[Catégorie:XIXe siècle|Plaintes d’un Icare]]
[[Catégorie:Charles Baudelaire|Plaintes d’un Icare]]
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