« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Arc-boutant » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
m [[]]
MarcBot (discussion | contributions)
m Bot : Remplacement de texte automatisé (-(class=prose|class="prose"|class=text) +class="text")
Ligne 1 :
{{TextQuality|100%}}<div class=prose"text">
{| width=100% border="0"
| width=33% style="background: #ffe4b5" | <center>< [[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 1, Arc-doubleau. arc-ogive. arc formeret|Arc-doubleau. arc-ogive. arc formeret]]</center>
Ligne 64 :
</div>
[[Image:Arc.boutant.abbaye.aux.Hommes.png|center]]
<div class=prose"text">
<br>
par un demi-berceau continu bandé sur le triforium (49). Mais ce demi-berceau n'arrive pas au point de la poussée de ces voûtes hautes.
Ligne 123 :
</div>
[[Image:Arc.boutant.Saint.Remy.Reims.png|center]]
<div class=prose"text">
Nous donnons en première ligne et parmi les plus anciens l'un des arcs-boutants
du chœur de l'église Saint-Remy de Reims, dont la construction
Ligne 179 :
</div>
[[Image:Arc.boutant.cathedrale.Soissons.png|center]]
<div class=prose"text">
<br>
les têtes viennent s'appuyer contre des piles
Ligne 204 :
</div>
[[Image:Schema.Arc.boutant.png|center]]
<div class=prose"text">
<span id="Amiens16">La nef de la cathédrale d'[[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes A#Amiens|Amiens]], élevée vers 1230, présente une disposition
d'arcs-boutants analogue à celle du chœur de la cathédrale de Soissons,
Ligne 219 :
</div>
[[Image:Arc.boutant.cathedrale.Chartres.png|center]]
<div class=prose"text">
La construction de cet édifice présente dans toutes ses parties
une force remarquable, les voûtes ont une épaisseur inusitée (0m,40 environ),
Ligne 254 :
</div>
[[Image:Arc.boutant.eglise.Saint.Denis.png|center]]
<div class=prose"text">
La nef et l'œuvre haute du
chœur de l'église de Saint-Denis,
Ligne 288 :
</div>
[[Image:Arc.boutant.primitif.png|center]]
<div class=prose"text">
Ainsi les arcs-boutants primitifs sont généralement formés d'un quart de
cercle (56), mais leurs claveaux sont épais et lourds, ils résistent à l'action
Ligne 305 :
</div>
[[Image:Arc.boutant.png|center]]
<div class=prose"text">
<br>
des piles des nefs (57), ils remplissaient ainsi la fonction d'un étai, n'opposaient plus une force passive
Ligne 320 :
</div>
[[Image:Arc.boutant.eglise.Semur.en.Auxois.png|center]]
<div class=prose"text">
<br>
Notre-Dame de
Ligne 346 :
</div>
[[Image:Arc.boutant.Notre.Dame.de.Paris.png|center]]
<div class=prose"text">
Tous les exemples que nous venons de donner ne reproduisent que des
arcs-boutants simples ou doubles d'une seule volée; mais dans les chœurs
Ligne 364 :
</div>
[[Image:Plan.arc.boutant.chapelle.png|center]]
<div class=prose"text">
Dans les chœurs des grandes églises bâties pendant les XIII<sup>e</sup>, XIV<sup>e</sup> et
XV<sup>e</sup> siècles, les chapelles présentent généralement en plan une disposition
Ligne 383 :
</div>
[[Image:Arc.boutant.cathedrale.Beauvais.png|center]]
<div class=prose"text">
<br>
laisser une plus grande résistance à la culée des contre-forts A C, ils ne craignirent pas de poser la pile A en
Ligne 439 :
</div>
[[Image:Arc.boutant.cathedrale.Amiens.png|center]]
<div class=prose"text">
<br>
Cette première tentative ne fut pas heureuse. Les arcs-boutants, trop peu chargés par ces aqueducs à jour, purent se
Ligne 457 :
</div>
[[Image:Arc.boutant.cathedrale.Amiens.2.png|center]]
<div class=prose"text">
Voici comment au XV<sup>e</sup> siècle l'architecte qui réédifia en grande partie le
chœur de l'église d'Eu sut prévenir le relèvement des arcs-boutants
Ligne 529 :
</div>
[[Image:Arc.boutant.cathedrale.Clermont.Ferrand.png|center]]
<div class=prose"text">
Nous donnons ici (64) un des arcs-boutants de la cathédrale de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes C#Clermont.Ferrand|Clermont-Ferrand]],
construits comme toute cette église en lave de Volvic.
</div>
[[Image:Arc.boutant.cathedrale.Narbonne.png|center]]
<div class=prose"text">
Un des arcs-boutants de la cathédrale de Narbonne (65), construits en pierre de
Sainte-Lucie, qui est un calcaire fort résistant. Quant au chœur de la
Ligne 555 :
</div>
[[Image:Arc.boutant.eglise.Saint.Urbain.Troyes.png|center]]
<div class=prose"text">
Que l'on veuille bien examiner cette figure, et l'on verra que
l'arc-boutant
Ligne 590 :
</div>
[[Image:Arc.boutant.cathedrale.Troyes.png|center]]
<div class=prose"text">
Ce même principe
est adopté dans
Ligne 624 :
</div>
[[Image:Arc.boutant.Sainte.Chapelle.Paris.png|center]]
<div class=prose"text">
Ce système d'arcs-boutants à jour, rigides, fut quelquefois employé avec
bien plus de raison lorsqu'il s'agissait de maintenir une poussée agissant
Ligne 667 :
</div>
[[Image:Arc.boutant.église.Saint.Wulfrand.Abbeville.png|center]]
<div class=prose"text">
Comme il arrive toujours lorsqu'un système adopté est poussé à ses
dernières limites, on finit par perdre la trace du principe qui l'a développé;
Ligne 702 :
</div>
[[Image:Porche.eglise.Saint.Urbain.Troyes.png|center]]
<div class=prose"text">
Les porches nord et sud de l'église Saint-Urbain de Troyes peuvent
donner une idée bien exacte de la fonction que remplissent les arcs-boutants
Ligne 715 :
</div>
[[Image:Arc.boutant.eglise.Saint.Urbain.Troyes.2.png|center]]
<div class=prose"text">
A indique le plan de ce porche, B la vue de l'un de ses arcs-boutants
d'angle. Comme dans toutes les bonnes constructions de cette
Ligne 760 :
</div>
[[Image:Arc.boutant.cathedrale.Paris.png|center]]
<div class=prose"text">
Lorsqu'à la fin du XII<sup>e</sup> siècle et au commencement du XIII<sup>e</sup> on appliqua
le système des arcs-boutants aux grandes voûtes portées sur des
Ligne 794 :
</div>
[[Image:Arc.boutant.XIIIe.siecle.png|center]]
<div class=prose"text">
Souvent il arrivait aussi que les arcs-boutants des nefs ou des chœurs,
poussant sur la tranche de contre-forts très-larges mais
Ligne 806 :
</div>
[[Image:Arc.boutant.XIIIe.siecle.2.png|center]]
<div class=prose"text">
On ne s'arrêta pas là; ces masses de constructions élevées pour maintenir
les arcs-boutants ne pouvaient satisfaire les constructeurs du XV<sup>e</sup> siècle, qui