« Page:Guy de Maupassant - Une vie.djvu/40 » : différence entre les versions

Phe-bot (discussion | contributions)
m Shaihulud: split
 
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page non corrigée
+
Page corrigée
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
<br/>
<nowiki/>


<center><big>III</center></big>
III


Le dimanche suivant, la baronne et Jeanne allèrent à la messe, poussées par un délicat sentiment de déférence pour leur curé.
Le dimanche suivant, la baronne et Jeanne allèrent à la messe, poussées par un délicat sentiment de déférence pour leur curé.


Elles l’attendirent après l’office, afin de l’inviter à déjeuner pour le jeudi. Il sortit de la sacristie avec un grand jeune homme élégant qui lui donnait le bras familièrement. Dès qu’il aperçut les deux femmes, il fit un geste de joyeuse surprise et s’écria :
Elles l’attendirent après l’office, afin de l’inviter à déjeuner pour le jeudi. Il sortit de la sacristie avec un grand jeune homme élégant qui lui donnait le bras familièrement. Dès qu’il aperçut les deux femmes, il fit un geste de joyeuse surprise et s’écria : «Comme ça tombe ! Permettez-moi, madame la baronne et mademoiselle Jeanne, de vous présenter votre voisin, M. le vicomte de Lamare. »


Le vicomte s’inclina, dit son désir, ancien déjà, de faire la connaissance de ces dames, et se mit à causer
– Comme ça tombe ! Permettez-moi, madame la baronne et mademoiselle Jeanne, de vous présenter votre voisin, M. le vicomte de Lamare.

Le vicomte s’inclina, dit son désir, ancien déjà, de faire la connaissance de ces dames, et se mit à causer avec aisance, en homme comme il faut, ayant vécu.