Wikisource

« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Coupole » : différence entre les versions

Navigation interactive dans l’historique
Modification suivante →
Contenu supprimé Contenu ajouté
VisuelWikicode
Aucun résumé des modifications
 
Aucun résumé des modifications
Ligne 31 :
en Occident. Sous Charlemagne, on éleva celle d'Aix-la-Chapelle à l'instar
 
[[Image:Plan.coupole.chapelle.Saint.Ferreol.png|center]]
[Illustration: Fig. 1.]
 
[[Image:Coupole.chapelle.Saint.Ferreol.png|center]]
[Illustration: Fig. 2.]
 
de la coupole de Saint-Vital de Ravennes; mais dans ces deux exemples
Ligne 53 :
appareil tout à fait étrange.
 
[[Image:Coupole.chapelle.Saint.Ferreol.2.png|center]]
[Illustration: Fig. 3.]
 
[[Image:Coupe.coupole.chapelle.Saint.Ferreol.png|center]]
[Illustration: Fig. 4.]
 
La vue intérieure de la chapelle (3) fait connaître la disposition des
Ligne 102 :
ne sont qu'une apparence, non un système de construction compris et
 
[[Image:Coupole.Saint.Marc.Venise.png|center]]
[Illustration: Fig. 5.]
 
pratiqué. D'ailleurs, les coupoles portant de fond ou sur pendentifs qui
Ligne 176 :
donner à leurs claveaux beaucoup de queue; mais pour ne pas élever
 
[[Image:Schema.coupole.Saint.Front.Perigueux.png|center]]
[Illustration: Fig. 6.]
 
démesurément les pendentifs, ou pour ne pas leur donner une trop forte
Ligne 191 :
verticale de cet angle, et, en S, la vue perspective.
 
[[Image:Coupole.eglise.Montmoreau.png|center]]
[Illustration: Fig. 7.]
 
Nous ne voyons plus paraître les coupoles avec pendentifs en dehors
Ligne 214 :
partie du Lyonnais, et jusque dans le Nivernais.
 
[[Image:Coupole.eglise.Montbron.png|center]]
[Illustration: Fig. 8.]
 
La coupole qui couronne le centre de la croisée de l'église de
Ligne 231 :
le constructeur pouvait craindre la poussée de la coupole. Pour arrêter
 
[[Image:Coupole.Notre.Dame.du.Port.Clermont.png|center]]
[Illustration: Fig. 9.]
 
cette poussée, il n'a rien trouvé de mieux que d'établir deux
Ligne 385 :
la base pour les recevoir, et qui, à l'extérieur comme à l'intérieur, se
relient parfaitement aux parties inférieures.
 
[[Image:Plan.coupole.eglise.Notre.Dame.des.Dons.Avignon.png|center]]
 
Mais avançons. Pendant que dans l'ouest de la France nous voyons la
Ligne 417 ⟶ 419 :
reliant d'aucune façon au reste de l'église. À l'église de la Major, à Marseille,
on trouvait une disposition analogue à celle-ci.
 
[[Image:Coupe.coupole.eglise.Notre.Dame.des.Dons.Avignon.png|center]]
 
Nous devons donc constater ici encore une influence byzantine (car
Ligne 430 ⟶ 434 :
grecs. Une seule coupole surmonte le centre de l'édifice. Si nous faisons
une coupe sur la ligne AB, voici (13) le tracé que nous obtenons: quatre
 
[Illustration: Fig. 10.]
 
niches, ou plutôt quatre culs-de-four, font passer la construction du plan
carré au plan circulaire qui reçoit la calotte au moyen de tympans gauches,
Ligne 447 ⟶ 448 :
Saint-Nicodème,
pour arriver du plan octogonal au plan circulaire, ne pouvait être admis
 
[Illustration: Fig. 11.]
 
dans la grande église de Worms, où la coupole, au lieu de porter de fond,
porte sur quatre arcs doubleaux; de plus, la construction des huit
Ligne 460 ⟶ 458 :
assises sont horizontaux.
 
[[Image:Plan.coupole.eglise.Saint.Nicodeme.Athenes.png|center]]
[Illustration: Fig. 12.]
 
De tout ce qui précède, on peut conclure: que, dans l'architecture
Ligne 468 ⟶ 466 :
construction, quand nous la voyons se manifester d'une manière si
impérieuse dans la sculpture et la peinture pendant les XI<sup>e</sup> et XII<sup>e</sup> siècles?
 
[[Image:Coupe.coupole.eglise.Saint.Nicodeme.Athenes.png|center]]
 
[[Image:Coupole.cathedrale.Worms.png|center]]
 
Cependant, si les architectes de l'Auvergne, de l'ouest, du midi et des
Ligne 479 ⟶ 481 :
franchement à une influence étrangère, tel autre y résiste absolument, un
troisième essaye de se servir de cette influence comme d'un moyen pour
 
[Illustration: Fig. 13.]
 
exprimer des idées qui lui appartiennent. Il est en France, précisément
dans la limite séparant les édifices à coupoles de ceux qui n'en comportent
Ligne 496 ⟶ 495 :
leur sommet, causent un sentiment de terreur indéfinissable. Les grands
triangles en encorbellement qui leur servent de base ne sont que la
 
[Illustration: Fig. 14.]
 
prolongation de quatre des pans de ces pyramides entre les arcs doubleaux
 
[[Image:Coupole.eglise.Loches.png|center]]
[Illustration: Fig. 15.]
 
et les formerets. Ici, du moins, la construction est d'accord avec la forme;
Récupérée de « https://fr.wikisource.org/wiki/Dictionnaire_raisonné_de_l’architecture_française_du_XIe_au_XVIe_siècle/Coupole »