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terre au soleil. ― Etrange ! fort étrange ! |
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excessivement étrange, en vérité ; mais je pénètrerai ce mystère, |
excessivement étrange, en vérité ; mais je pénètrerai ce mystère, |
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et j’aurai la Musidora. |
et j’aurai la Musidora. |
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reprises sa main gantée de blanc dans ses |
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cheveux frisés, de l’air le plus avantageux et le |
cheveux frisés, de l’air le plus avantageux et le |
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plus triomphant du monde. |
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{{c|'''Chapitre XXII'''}} |
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Nous prions le lecteur de se souvenir d’un certain |
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lit de bois de citronnier, à pieds d’ivoire et |
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à rideaux de cachemire blanc, qui se trouve vers |
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le commencement de ce bienheureux volume ; |
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qu’il y ajoute mentalement un second oreiller garni |
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de point d’Angleterre, et qu’il fasse ruisseler sur |
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la toile de Flandre les longs cheveux noirs de Fortunio |
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avec les boucles blondes de Musidora, comme |
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deux fleuves qui coulent ensemble sans se |
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mêler, et le tableau sera complet. |
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Nous n’entreprendrons pas de raconter, jour par |
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jour, heure par heure, la vie que menaient nos |
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deux amants. Quel langage humain serait assez |
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suave pour rendre ces adorables riens, ces ravissants<section end=s2/> |