« Cheval et Cavalier » : différence entre les versions

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{{TitrePoeme|Chansons|Gustave Nadaud|Cheval et cavalier}}
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[[Catégorie:Chansons]]
J’ai mis le pied dans l’étrier ;
[[Catégorie:Cheval]]
Que ton galop, mon fier coursier,
Au loin m’emporte !
Ton pauvre maître devient fou ;
Il faut aller… je ne sais où…
Qu’importe ?…
 
==__MATCH__:[[Page:Nadaud - Chansons, 1870.djvu/251]]==
Comme elle me croyait bien pris
<br /><br />
Dans le réseau de ses mépris,
La fille blonde !
Fuyons la sirène aux yeux doux ;
II faut placer entre elle et nous
Le monde !
 
{{Centré|CHEVAL ET CAVALIER.}}
Tous les jours, nous partions ainsi,
<br />
Légers d’allure et de souci,
Pour voir la belle.
Évite le sentier étroit
Que tu connais, et qui va droit
Chez elle.
 
<poem>
Qu’elle est fière de ses attraits,
J’ai mis le pied dans l’étrier ;
De ces faux dieux que j’adorais,
Que ton galop, mon fier coursier,
De son teint pâle !
::Au loin m’emporte !
Le ciel se mire en ses yeux bleus ;
Ton pauvre maître devient fou ;
Sa voix, comme un chant amoureux,
Il faut aller… je ne sais où…
S’exhale !
:::Qu’importe ?…
 
Comme elle me croyait bien pris
Mon âme a repris sa fierté,
Dans le réseau de ses mépris,
Et je lui jette en liberté
::La fille blonde !
Mon anathème.
Fuyons la sirène aux yeux doux ;
Ô mes lèvres, que vous mentiez !
II faut placer entre elle et nous
Tous les jours vous lui répétiez :
:::Le monde !
Je t’aime !
 
Tous les jours, nous partions ainsi,
Ô la capricieuse enfant,
Légers d’allure et de souci,
Qui n’aime pas, et qui défend
::Pour voir la belle.
D’aimer les autres !
Évite le sentier étroit
Heureux les cœurs sans amitié,
Que tu connais, et qui va droit
Qui n’ont jamais pris en pitié
:::Chez elle.
Les nôtres !
 
Qu’elle est fière de ses attraits,
Fuyons, fuyons ; voici l’instant
De ces faux dieux que j’adorais,
Où, tous les soirs, elle m’attend,
::De son teint pâle !
Froide et touchante.
EtLe moi,ciel jese fuismire loinen deses cesyeux lieux,bleus ;
Sa voix, comme un chant amoureux,
Sans une larme dans les yeux :
:::S’exhale !
Je chante !…
 
Mon âme a repris sa fierté,
Mais qu’ai-je vu ? Le vert gazon,
Et je lui jette en liberté
L’allée obscure, la maison…
::Mon anathème.
Ah ! plus de doute :
Ô mes lèvres, que vous mentiez !
Maudits cheval et cavalier,
Tous les jours vous lui répétiez :
Qui ne sauraient pas oublier
:::Je t’aime !
Leur route !
 
Ô la capricieuse enfant,
Fuyons, fuyons ; presse le pas…
Qui n’aime pas, et qui défend
Mais non ; ne l’aperçois-tu pas
::D’aimer les autres !
À sa fenêtre ?
Heureux les cœurs sans amitié,
Il faut lui dire adieu ; demain,
Qui n’ont jamais pris en pitié
:::Les nôtres !
 
Fuyons, fuyons ; voici l’instant
Où, tous les soirs, elle m’attend,
::Froide et touchante.
Et moi, je fuis loin de ces lieux,
Sans une larme dans les yeux :
:::Je chante !…
 
Mais qu’ai-je vu ? Le vert gazon,
L’allée obscure, la maison…
::Ah ! plus de doute :
Maudits cheval et cavalier,
Qui ne sauraient pas oublier
:::Leur route !
 
Fuyons, fuyons ; presse le pas…
Mais non ; ne l’aperçois-tu pas
::À sa fenêtre ?
Il faut lui dire adieu ; demain,
Nous nous remettrons en chemin…
:::Peut-être ?…
</poem><br />
</div></div>
[[Catégorie:Chansons]]
[[Catégorie:Cheval]]