« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Construction -- Militaires » : différence entre les versions

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employés pour renverser les murailles (voy. SIÉGE).
 
[[Image:Bas.relief.Notre.Dame.la.Grande.Poitiers.png|center]]
[Illustration: Fig. 141.]
 
Un des bas-reliefs qui décorent la façade occidentale de
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besoins de la décoration sculpturale.
 
[[Image:Plan.tour.XIIe.siecle.png|center]]
[Illustration: Fig. 142.]
 
L'esprit que nous voyons déployer par les constructeurs français, vers
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étudiés, nul tâtonnement, nulle indécision.
 
[[Image:Plan.tour.angle.chateau.Coucy.png|center]]
[Illustration: Fig. 143.]
 
Prenons, par exemple, une des tours d'angle du château de Coucy, qui
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ce qui n'était pas facile à exécuter au sommet d'un escarpement, et en
présence d'une garnison possédant des issues souterraines sur les dehors.
[[Image:Tour.angle.chateau.Coucy.png|center]]
 
Examinons maintenant la construction du donjon de Coucy, bâti par
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a 5<sup>m</sup>,50 c. d'épaisseur et est encore consolidée par des piles intérieures
formant douze contre-forts portant les retombées des voûtes (voy. DONJON).
 
[[Image:Coupe.donjon.Coucy.png|center]]
 
La fig. 145 donne la coupe perspective de cette énorme tour. Les niches
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pieds-droits <i>e</i>, sur les faces M et sur les cornes en encorbellement O. La
coupe perspective, vue du point P, donne la fig. 146 bis, qui explique les
[Illustration: Fig. 144.]
 
pénétrations des arcs et berceaux dans ces surfaces verticales biaises.
 
[[Image:Detail.plan.donjon.Coucy.png|center]]
[Illustration: Fig. 145.]
 
Le plan 146 et la coupe perspective 146 bis font assez voir qu'au
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centrale était couverte en plomb.
 
[[Image:Coupe.donjon.Coucy.2.png|center]]
[Illustration: Fig. 146.]
 
En E (même figure) sont des chaînages en bois de 0,30 c. d'équarrissage
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chaînages rayonnants K, également en bois, qui se réunissaient au centre
de la voûte au moyen d'une enrayure. Les trois voûtes centrales se composent
 
[Illustration: 146^bis.]
 
chacune de douze arêtiers plein-cintre avec des formerets dont les
clefs sont posées au niveau de la clef centrale; les triangles entre les
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étant très-légère, produit cependant un étrésillonnement puissant
 
[[Image:Maconnerie.XIIIe.siecle.png|center]]
[Illustration: Fig. 147.]
 
au centre du cylindre. Il n'est pas de système de voûtes, en dehors du
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mouton, le bélier et tous les engins propres à battre les murailles.
 
[[Image:Maconnerie.XIIIe.siecle.2.png|center]]
[Illustration: Fig. 148.]
 
Sous Philippe le Hardi et Philippe le Bel, les constructions militaires
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passif, aux principes, enfin, si bien développés par les Romains. Nous
avons, dans les fortifications de la cité de Carcassonne, bâties à la fin du
XIII<span id="note8"></span>[[#footnote8|<sup>8e</sup>]] siècle et au commencement du XIV<span id="note8"></span>[[#footnote8|<sup>8e</sup>]], un exemple frappant de cette révolution.
révolution.
 
[[Image:Plan.tour.Tresau.Carcassonne.png|center]]
[Illustration: Fig. 149.]
 
Comme nous avons l'occasion de présenter, dans le <i>Dictionnaire</i>, une
grande partie des ouvrages principaux et des détails de ces fortifications<span id="note5"></span>[l[#footnote5|<sup>5</sup>]],
nous nous bornerons ici à donner, dans son ensemble et ses détails, une
des défenses les plus importantes de cette enceinte, afin de faire voir à nos
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comme celles de la tour du château de Coucy. Le sol de la ville est à
7 mètres au-dessus du sol extérieur. La fig. 149 donne le plan de la tour
 
[Illustration: Fig. 150.]
 
[Illustration: Fig. 151.]
 
du Trésau, au niveau du rez-de-chaussée (cave pour la ville}, de plain-pied
avec le sol extérieur. Sous cet étage existe une cave taillée dans le roc,
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du rez-de-chaussée (plan fig. 149), et regardant du côté de la défense,
nous voyons (153) quelle est la construction intérieure de cette tour.
 
[[Image:Plan.tour.Tresau.Carcassonne.2.png|center]]
 
[[Image:Plan.tour.Tresau.Carcassonne.3.png|center]]
 
[[Image:Plan.tour.Tresau.Carcassonne.4.png|center]
 
[[Image:Tour.Tresau.Carcassonne.png|center]]
 
Nous supposons la voûte séparant le rez-de-chaussée du premier étage
démolie, afin de faire comprendre la disposition des niches intérieures
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comme ils savaient soumettre leurs méthodes aux divers genres de
construction.
 
[Illustration: Fig. 152.]
 
En parcourant les fortifications élevées autour de la cité de Carcassonne,
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plus tard, on élevait, dans la même ville, le chœur de l'église de Saint-Nazaire,
dont nous avons présenté quelques parties à nos lecteurs.
 
[[Image:Coupe.tour.Tresau.Carcassonne.png|center]]
 
La tour du Trésau est couverte par un comble aigu formant croupe
conique du côté de la campagne, et qui vient, du côté de la ville, s'appuyer
sur un pignon percé de fenêtres éclairant les divers étages. Si nous
 
[Illustration: Fig. 153.]
 
faisons une coupe transversale sur la tour en regardant le pignon, nous
 
[Illustration: Fig. 154.]
 
obtenons la fig. 154. En examinant les plans, on voit que ce
mur-pignon