« Considérations morales sur la destination des ouvrages de l’art » : différence entre les versions

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1815
 
==__MATCH__:[[Page:Quatremère de Quincy - Considérations morales sur la destination des ouvrages de l’art, 1815.djvu/9]]==
Il importe ordinairement moins au Public de savoir, qu’à l’Auteur de dire, quand et comment un écrit a pris naissance. Je crois effectivement être aujourd’hui seul intéressé dans cette petite révélation. Peut-être trouvera-t-on que je ne manque pas de quelque raison pour apprendre au lecteur que cet opuscule, anciennement composé, l’a été sans aucun autre but de ma part que d’éprouver la valeur et l’effet de certaines idées, détachées de l’ensemble d’un Traité plus considérable, sur l’effet poétique des ouvrages de l’Art.
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Ces murs ont disparu, et avec eux s’est évanoui ce cortège enchanteur d’idées et d’illusions qui embellissaient l’ouvrage du pinceau. Cette peinture décolorée, exposée dans de pompœuses galeries, à la vaine curiosité d’une froide critique, n’a plus paru qu’une pâle copie d’elle-même. A peine attira-t-elle les regards… Que dis-je… ? Je l’ai vue, cette image devenue infidèle aus sermens qui l’avaient fait naître, je l’ai vue, cette image, rendue parjure, orner les lambris dorés de ce même palais (*), le seul lieu du monde qui ne devait jamais la recevoir… Je l’ai vue… et j’ai détourné les yeux.
 
 
 
 
FIN.