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devenue générale et chronique, finissait par être l’apanage de ces vertueux esprits purs : ils n’apprenaient plus à connaître la joie que sous la forme de l’extase et autres prodromes de la folie — et leur système atteignait son apogée lorsqu’ils considéraient l’extase comme point culminant de la vie et comme étalon pour condamner tout ce qui est terrestre. |
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{{sc|Les investigations au sujet des usages}}. — Les nombreux préceptes moraux que l’on tirait, à la hâte, d’un événenrcnt unique et étrange finissaient très vite par devenir incompréhensibles : il était tout aussi difficile d’en déduire des intentions que de reconnaître la pénalité qui (levait suivre une infraction ; on avait même des doutes sur le déroulement des cérémonies ; mais, tandis que l’on se concertait tout au long à ce sujet, l’objet d’une pareille investigation grandissait en valeur, et ce qu’il y avait justement d’absurde dans une coutume finissait par devenir sacro-saint. Que l’on ne juge pas à la légère la force que l’humanité a dépensée là pendant des milliers d’années et surtout pas l’effet que produisaient ces incessantes réflexions sur les usages ! Nous voici arrivés sur l’immense terrain de manoeuvre de l’intelligence : non ;eulement les religions s’y développent et s’y achèvent, mais la science, elle aussi, y trouve ses précurseurs vénérables, quoique terribles encore ; c’est là que le poète, le penseur, le médecin, le législateur ont grandi ! La peur de l’incompréhensible qui, d’une façon |