« Nouvelle Continuation des Amours (1556) » : différence entre les versions
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Ligne 55 :
Et lors tu mis mes deux mains à la chesne,
Mon col au cep, et mon
N'ayant de moy pitié,
Non plus (helas) qu'un oultrageux corsere
Ligne 136 :
Et qui te tient comme veinqueur,
Te laissera demain, peult estre,
Et je le vouldrois de bon
Si le ciel de nous a soucy
Puisse arriver demain ainsi.
Ligne 404 :
Tout parle de l'amour, tout veut s'enflammer:
Seulement votre
Demeure opiniâtre, et ne veux point aimer.
Ligne 817 :
Toute ma petite Angevine,
Ma toute simple, et toute fine,
Toute mon âme, et tout mon
Encore un envieux me nie
Que je ne doibs aymer m'amye:
Ligne 966 :
Et que mon ame amuzée à te suivre
Ne revenoit mon corps faire revivre,
Je t'envoiay mon
Mais mon
Ayma trop mieux estre chez toy, ma dame,
Que retourner: et non plus qu'à mon ame
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Du feu d'Amour quelque chaleur ardente,
Qui depuis seule (en lieu de l'ame absente
Et de mon
Voulant hyer mon torment apaiser,
Par qui sans ame et sans
Je fusse mort entre tes bras, à l'heure
Que maugré toy je te pris un baiser.</poem>
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De toy, mon cher soucy, j'escoute les devis,
Devis entrerompus d'un gracieux soubrire,
Soubris qui me detient le
Car en voyant tes yeux je me pasme estonné,
Et de mes pauvres flancz un seul mot je ne tire.
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En lieu que je ne sois devancé de ton aisle.
Si je veux me cacher, l'amoureuse estincelle
Qui reluist en mon
Si je veux m'embarquer, tu es fils de la mer,
Si je m'enleve au ciel, ton pouvoir y commande,
Si je tombe aux enfers, ta puissance y est grande.
Ainsi maistre de tout, force m'est de t'aymer.
Or' je t'aymerai donq, bien qu'envis de mon
Si c'est quelque amitié que d'aymer par contrainte.
Toutesfois (comme on dit) on voit souvent la creinte
Ligne 1 161 :
Afin que toi (mon fils) gardes bien, en l'absence,
De moy le pere tien l'honneur et l'innocence.
Si quelque dame honneste et gentille de
(Qui aura l'inconstance et le change en horreur)
Me vient, en te lisant, d'un gros sourcy reprendre
Dequoy je ne devois abandonner Cassandre,
Qui la première au
Et que le bon Petrarque un tel peché ne feist,
Qui fut trente et un an amoureux de sa dame,
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Des services cruels, des tâches miserables:
Car sans avoir esgard à la simple amitié,
Aux prieres, aux
De leurs pauvres servans, tant elles font les braves,
Qu'un Turc a de pitié de ses pauvres esclaves.
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Humble, courtoise, honeste, amoureuse et gentille,
Sans fard, sans tromperie, et qui sans mauvaistié
Garde de tout son
Aymant trop mieux cent fois à la mort estre mise
Que de rompre sa foy quand elle l'a promise,
Ligne 1 270 :
Le feu le plus ardent d'une horrible tempeste
Qui trompe une pucelle, et mesmement alors
Qu'elle se donne à nous et de
N'esse pas un grand bien quand on fait un voiage
De rencontrer quelcun qui d'un pareil courage
Ligne 1 278 :
Qui nous ayde à passer cette chetive vie,
Qui sans estre fardée, ou pleine de rigueur
Traitte fidelement de son amy le
Dy leur, si de fortune une belle Cassandre
Vers moy se fust monstrée un peu courtoise et tendre,
Ligne 1 284 :
Le mal dont ses beaux yeux dix ans m'ont fait mourir,
Non seulement du corps, mais sans plus d'une oeillade
Eust voulu soulager mon pauvre
Je ne l'eusse laissée, et m'en soit à tesmoing
Ce jeune enfant aislé qui des amours a soing.
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