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On peut regretter, mais on ne saurait nier que nos ancêtres aient parlé, du Xe au XVIe siècle» la langue la plus barbare, rude comme leurs mœurs et grossière comme leurs appétits. Elle a manqué de toutes les qualités qui sont la richesse d’une langue et la splendeur d’un idiome. Ces beaux mots, si chers aux poètes, ces mots qu’ils aiment à sertir dans leurs vers comme on ferait dans l’or pur une
On peut regretter, mais on ne saurait nier que nos ancêtres aient parlé, du Xe au XVIe siècle » la langue la plus barbare, rude comme leurs mœurs et grossière comme leurs appétits. Elle a manqué de toutes les qualités qui sont la richesse d’une langue et la splendeur d’un idiome. Ces beaux mots, si chers aux poètes, ces mots qu’ils aiment à sertir dans leurs vers comme on ferait dans l’or pur une