« Nouvelles Histoires extraordinaires/Le Portrait ovale » : différence entre les versions

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cheveux rayonnants, se fondaient insaisissablement dans l’ombre vague mais
profonde qui servait de fond à l’ensemble. Le cadre était ovale,
magnifiquement doré et guilloché dans le goût moresque. Comme oeuvreœuvre d’art,
on ne pouvait rien trouver de plus admirable que la peinture elle-même. Mais
il se peut bien que ce ne fût ni l’exécution de l’oeuvrel’œuvre, ni l’immortelle
beauté de la physionomie, qui m’impressionna si soudainement et si fortement.
Encore moins devais-je croire que mon imagination, sortant d’un demi-sommeil,
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longues semaines dans la sombre et haute chambre de la tour, où la lumière
filtrait sur la pâle toile seulement par le plafond. Mais lui, le peintre,
mettait sa gloire dans son oeuvreœuvre, qui avançait d’heure en heure et de jour
en jour. Et c’était un homme passionné, et étrange, et pensif, qui se perdait
en rêveries ; si bien qu’il ne *voulait* pas voir que la lumière qui tombait