« L’Étui de nacre/Le Petit Soldat de plomb » : différence entre les versions

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-- Monsieur, ne le laissez point partir. Il m'a promis le mariage. C'est l'amoureux des onze mille vierges. S'il s'en va, je ne le reverrai plus.
 
Et, cachant ses joues rondes dans son tablier, elle pleura toutes les larmes de son coeurcœur.
 
Je la rassurai du mieux que je pus et j'invitai mon garde française à ne point s'attarder, après la revue, dans quelque cabaret. Il le promit et je lui souhaitai bon voyage. Mais il ne partait pas. Chose étrange, il demeurait tranquille sur sa tablette, ne bougeant pas plus que les magots qui l'entouraient. Je lui en témoignai ma surprise.
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"-- Je lui couperai le nez, lui dis-je.
 
"Et ces paroles la rassurèrent assez pour qu'elle ne retardât plus son plaisir, que je lui donnai incontinent. Au moment où j'y travaillais de bon coeurcœur, elle poussa tout à coup un cri de frayeur à l'aspect de son mari qui était entré, par malencontre, dans la chambre et s'y tenait pétrifié. Il ne pouvait voir mon visage. Mais quand je le tournai sur lui, il fut terrifié et quitta la place sans rien dire.
 
"Voilà, monsieur, le récit complet de la bataille de Fontenoy.