« Ah ! ne nous plaignons pas ! » : différence entre les versions
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{{TitrePoeme|Poésies|Jules de Rességuier|Ah ! ne nous plaignons pas ! }}
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Sitôt que vient sur nous la souffrance avec
Au pays, mot charmant qui promet la santé,
Dans le petit vallon
Si
Si
Des fleurs à chaque pas tout le long du chemin ;
Si
Si
Des enfants adorés qui font tout notre orgueil,
Et qui bien loin encor
Cependant de la vie ont dépassé le seuil ;
Si
Et se montre à leurs yeux comme une fiancée
Toute rayonnante
Si des bruits de la gloire un écho nous remue,
Si les absents toujours sont chers et regrettés,
Si
Si les noms
Si pensant aux écueils de
Sur son vaisseau brisé de ne plus
Si pour offrir à Dieu sa vie heure par heure,
On voudrait la recommencer ;
Ah ! ne nous plaignons pas, quand de la jeune fête
Tous les élans joyeux sont pour
Ah ! ne nous plaignons pas, quand ils lèvent la tête,
Tandis que notre front penche vers nos genoux ;
Car celui-là dont
Ah ! celui-là sait bien
Tous ceux
Ce
De toutes les couleurs de la jeune saison ;
Ouvrant à nos regards un plus vaste horizon.
Lorsque novembre vient, et de son souffle cueille
Les branches et les fleurs, les parfums et le miel,
A travers les rameaux de
On voit mieux les rayons du ciel.
Ce ne sont plus les jours des entreprises folles,
Où chaque obstacle était rempli
Où le cœur
Et se prenait aux nœuds
Où
Et ce dernier moment, ce moment éphémère,
Sera demain
On voit comme un présage une feuille qui tombe,
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Il est doux, voyageur à la fin de sa course,
Quand
Où
Et quand chaque bonheur loin de nous se retire,
Pour adoucir le choc de ce suprême adieu,
De porter ses regards vers le ciel, et de dire :
« Ayez pitié de moi, mon Dieu ! » </poem>
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