« Page:Jika - La foi et la raison.djvu/39 » : différence entre les versions

 
Faager (discussion | contributions)
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page corrigée
+
Page validée
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
« Qui es-tu<ref>Gen. XXVII, 18.</ref> ? » — « Je suis, dit le petit saint, Ésaü, ton fils aîné ; j’ai fait ce que tu m’avais commandé<ref>Id. XXVII, 19.</ref>… » — « Comment as-tu pu trouver sitôt du gibier<ref>Id. XXVII, 20.</ref> ? » — « L’Éternel, ton Dieu, m’en a fait rencontrer<ref>Id. XXVII, 20.</ref>. » Ainsi, après la mystification et la fourberie, le mensonge et l’hypocrisie, car Dieu ne lui a rien fait rencontrer, puisqu’il a pris à la bergerie les brebis qu’il a apprêtées pour son père<ref>Id. XXVII, 9-14.</ref> et il n’était point le fils aîné.
« Qui es-tu<ref>Gen. XXVII, 18.</ref> ? » — « Je suis, dit le petit saint, {{corr|Esaü|Ésaü}}, ton fils aîné ; j’ai fait ce que tu m’avais commandé<ref>Id. XXVII, 19.</ref>… » — « Comment as-tu pu trouver sitôt du gibier<ref>Id. XXVII, 20.</ref> ? » — « L’Éternel, ton Dieu, m’en a fait rencontrer<ref>Id. XXVII, 20.</ref>. » Ainsi, après la mystification et la fourberie, le mensonge et l’hypocrisie, car Dieu ne lui a rien fait rencontrer, puisqu’il a pris à la bergerie les brebis qu’il a apprêtées pour son père<ref>Id. XXVII, 9-14.</ref> et il n’était point le fils aîné.


— Pour ce qui est du droit d’aînesse, Ésaü le lui avait bien vendu.
— Pour ce qui est du droit d’aînesse, {{corr|Esaü|Ésaü}} le lui avait bien vendu.


— Oui, pour un plat de lentilles<ref>Id. XXV, 34.</ref> ! N’empêche qu’il n’était pas le fils aîné et qu’il ne s’appelait pas Ésaü. Mais, profiter de la fatigue de son frère pour lui extorquer le droit d’aînesse à bon marché, le frustrer, par le mensonge et la fourberie, de la bénédiction
— Oui, pour un plat de lentilles<ref>Id. XXV, 34.</ref> ! N’empêche qu’il n’était pas le fils aîné et qu’il ne s’appelait pas {{corr|Esaü|Ésaü}}. Mais, profiter de la fatigue de son frère pour lui extorquer le droit d’aînesse à bon marché, le frustrer, par le mensonge et la fourberie, de la bénédiction