« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Château » : différence entre les versions

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existait-il un
ouvrage avancé palissadé pour protéger la porte principale. On distingue
encore parfaitement, sous l'entrée G, les constructions du XI^<sup>e</sup> siècle et
même les soubassements des tours qui la défendaient. En H est le donjon
de figure carrée, conformément aux habitudes normandes, et divisé par
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l'enceinte intérieure. C'est à cause de ce changement que, dans presque
toutes les descriptions de châteaux bâtis du temps de Henri III et
d'Edward I^<sup>er</sup>, les grandes tours ou donjons sont représentés comme étant
dans un état délabré et généralement sans couvertures. Ils avaient été
abandonnés, comme habitation, à cause de leur peu de commodité, bien
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tout ce qui peut contribuer au bien-être et à l'agrément des habitants. Le
goût pour les résidences somptueuses que la noblesse contracta en Italie
pendant les campagnes de Charles VIII, de Louis XII et de François I^<sup>er</sup>, porta
le dernier coup au château féodal. Beaucoup de seigneurs ayant visité les
villas et les palais d'outre-mont trouvèrent, au retour, leurs vieilles forteresses
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Chambord est au château féodal des XIII<sup>e</sup> et XIV<sup>e</sup> siècles ce que l'abbaye
de Thélème est aux abbayes du XII<sup>e</sup> siècle; c'est une parodie. Plus riche
que Rabelais, François I^<sup>er</sup> réalisait son rêve; mais ils arrivaient tous deux
au même résultat: la parodie écrite de Rabelais sapait les institutions
monastiques vieillies, comme la parodie de pierre de François I<sup>er</sup> donnait
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<span id="footnote2">[[#note2|2]] : <i>Demor. Germ.</i>, c. 16.
 
<span id="footnote3">[[#note3|3]] : Voy.l'<i>Hist. de la civil. en France</i>, par M. Guizot, leçon 8^<sup>e</sup>.
 
<span id="footnote4">[[#note4|4]] : <i>Hist. de la civil. en France</i>, leçon 8^<sup>e</sup>.
 
<span id="footnote5">[[#note5|5]] : Grégoire de Tours parle de plusieurs châteaux assiégés par l'armée de Théodoric... «Ensuite, dit-il, liv. III,
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<span id="footnote54">[[#note54|54]] : Nous espérons bientôt reconnaître et dégager l'ensemble des souterrains de
Coucy et pouvoir dire le dernier mot sur cette partie si peu connue de l'art de la
fortification au XIII^<sup>e</sup> siècle.
 
<span id="footnote55">[[#note55|55]] : Cette vue est faite au moyen des ruines existantes et de la vue donnée par
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<span id="footnote95">[[#note95|95]] : La défense de la porte est toujours considérée comme devant être très-forte.
 
<span id="footnote96">[[#note96|96]] : Les ponts-levis étaient assez rares au XIII^<sup>e</sup> siècle; du moins ils ne tenaient pas
encore aux ouvrages mêmes des portes, mais ils étaient posés en avant, à l'entrée ou
au milieu des ponts, et se composaient d'un grand châssis mobile posé sur deux piles