« P’tit Bonhomme/Première partie/Chapitre 12 » : différence entre les versions

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Ah ! les abominables volatiles, comme ils faisaient enrager P’tit-Bonhomme ! Comme ils avaient bien l’air de se moquer ! Lorsqu’il conduisait ses moutons à travers les pâturages, il en faisait lever des bandes noirâtres, qui jetaient des croassements aigus et s’envolaient, les pattes pendantes. C’étaient des bêtes d’une énorme envergure, que leurs puissantes ailes entraînaient rapidement. P’tit-Bonhomme se mettait à leur poursuite, il excitait Birk qui s’époumonait en aboyant. Que faire contre des oiseaux qu’on ne peut approcher ? ils vous narguent même à dix pas. Puis : « Krrroa… krrroa !… » et la nuée déguerpit !
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titCe qui dépitait P’tit-Bonhomme, c’est que les épouvantails, placés au milieu des pièces de blé ou d’avoine, ne servaient à rien. Sim avait fabriqué des mannequins d’aspect terrible, les bras étendus, le corps vêtu de loques qui s’agitaient au vent. Des enfants en auraient eu peur, certainement ; les corbeaux, pas le moins du monde. Peut-être convenait-il d’imaginer quelque machine plus effrayante et moins taciturne. C’est une idée qui vint à notre héros après de longues méditations. Le mannequin remue ses bras, sans doute, lorsque la brise est forte, mais il ne parle pas, il ne crie pas : il fallait le faire crier.
Ce qui dépitait P’
=== no match ===
tit-Bonhomme, c’est que les épouvantails, placés au milieu des pièces de blé ou d’avoine, ne servaient à rien. Sim avait fabriqué des mannequins d’aspect terrible, les bras étendus, le corps vêtu de loques qui s’agitaient au vent. Des enfants en auraient eu peur, certainement ; les corbeaux, pas le moins du monde. Peut-être convenait-il d’imaginer quelque machine plus effrayante et moins taciturne. C’est une idée qui vint à notre héros après de longues méditations. Le mannequin remue ses bras, sans doute, lorsque la brise est forte, mais il ne parle pas, il ne crie pas : il fallait le faire crier.
 
Excellente idée, on l’avouera, et, pour la mettre à exécution, Sim n’eut qu’à fixer sur la tête de l’appareil une crécelle que le vent faisait tourner avec bruit.