« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Corniche » : différence entre les versions

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toute sculpture, forme un gros boudin saillant. Il existe encore, au Palais-de-Justice
de Paris, plusieurs corniches de ce genre qui sont d'un fort
bon effet, quoique très-simples.<span id=Carcassonne>
</div>
[[Image:Corniche.tour.de.la.Justice.Carcassonne.png|center]]
<div class=prose>
Voici maintenant une jolie corniche composée d'une seule assise
formant coupe-larme; elle est placée au sommet de la tour dite <i>de la Justice</i>, à [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes C#Carcassonne|Carcassonne]] (21 bis) (fin du XIII<sup>e</sup> siècle). La moulure est arrêtée
au droit de chaque joint renforcé d'une saillie formant corbeau. Cela est
bien raisonné, surtout lorsque toutes les pierres doivent être taillées sur
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sèche. Il ne faudrait pas croire cependant que les architectes de cette
époque n'aient point cherché parfois des combinaisons nouvelles. Ainsi,
nous voyons autour du chœur de l'église de Saint-Nazaire de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes C#Carcassonne|Carcassonne]]
(1325 environ) une corniche dont la composition est aussi originale que
l'exécution en est belle. Cette corniche revient aux traditions romanes,