« L’Économie politique et la justice » : différence entre les versions
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=== § 2. ===
<small>L’autre chose dont je restai également convaincu, c’est que dans
Vous savez à présent dans quelle situation se trouve
L’économie politique, ou du moins la première et la plus importante des sciences économiques, la théorie de la valeur, est une science naturelle qui n’a pas à se préoccuper de la notion du droit ; on n’en saurait dire autant de la théorie de la propriété, de la distribution et de la consommation qui est une science morale. Si les fondateurs de l’économie politique ont repoussé la notion du droit de la théorie de la valeur, ils ont eu raison ; mais s’ils l’ont également repoussée de la théorie delà propriété et de
<small>Par exemple,
À cela je réponds :
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1° Qu’il est possible que cette observation soit ou ne soit pas de Rossi, mais que M. Proudhon l’accueillant librement, je l’en fais responsable ;
2° Que l’objet ''propre'' de l’économie politique est de faire la théorie delà valeur d’échange, et nullement de démontrer le principe de la division du travail ;
3° Qu’il y a pour l’industrie des procédés plus puissants, et pour la richesse des sources plus fécondes que la division du travail ;
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4° Que la division du travail n’abrutit point l’ouvrier.
<small>Généralisant aussitôt l’observation de Rossi, je n’eus pas de peine à me convaincre que ce qu’il avait dit de la division du travail, de l’emploi des enfants dans les manufactures, des industries insalubres, on pouvait et l’on devait le dire de la
6° Que la concurrence, le prêt à intérêt ou crédit ne sont pas plus coupables que la division du travail. Je soutiendrai ces objections tout à l’heure. Pour le moment, je vois M. Proudhon rouler sur une pente fatale, et je ne veux pas l’arrêter dans sa course. Où pourra-t-il en arriver avec de pareilles prémisses ?
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