« Les Confessions (Augustin) » : différence entre les versions

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Cette traduction des Confessions est l’œuvre de M. Moreau (1864).
 
==Livre premier, Enfance de saintSaint augustinAugustin==
 
Invocation. — Ses premières années. — Péchés de son enfance . — Haine de l’étude . — Amour du jeu.
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31. Et cependant, Seigneur, à vous créateur et conservateur de l’univers, tout-puissant et tout bon, à vous notre Dieu, grâces soient rendues, ne m’eussiez-vous donné que d’être enfant ! Car dès lors même, j’avais l’être, et havie, et le sentiment ; et je veillais à préserver cet ensemble de tout moi-même, ce dessin de l’unité si cachée par qui j’étais ; je gardais par le sens intérieur l’intégrité de tous mes sens, et dans cette petitesse d’existence, dans cette petitesse de pensées, j’aimais la vérité. Je ne voulais pas être trompé ; ma mémoire était forte ; mon élocution polie ; l’amitié me charmait ; je fuyais la douleur, la honte, l’ignorance. Quelle admirable merveille qu’un tel animal !
 
Tout cela, don de mon Dieu ! je ne me suis moi-même rien donné. Tout cela est bon et moi-même, qui suis tout cela. Donc celui qui m’a fait est bon, et lui-même est mon bien ; et l’élan de mon cœur lui rend hommage de tous ces biens répandus sur mes premières années. Or je péchais ; car ce n’était point en lui, mais dans ses créatures, les autres et moi, que je cherchais plaisirs, grandeurs et vérités, me précipitant ainsi dans la douleur, la confusion, l’erreur. Grâces à vous, mes délices, ma gloire, ma confiance, mon Dieu ! Grâces à vous de tous vos dons ! Mais conservez-les-moi ; car ainsi vous me conserverez moi-même ; et tout ce que vous m’avez donné aura croissance et perfection ; et je serai avec vous, puisque c’est vous qui m’avez donné d’être. (372)
 
==Livre deuxième, Augustin à seize ans==