« La Divine Comédie (trad. Lamennais)/Le Paradis/Chant XXVII » : différence entre les versions

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| [[Dante Alighieri|Dante]]
| <small>[[La Divine Comédie (traduction Lamennais)|La Divine Comédie]]</small><br>'''Le Paradis'''
| '''Chant XXVII'''
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| [[La Divine Comédie (trad. Lamennais) : Le Paradis - Chant XXVI|La Divine Comédie (trad. Lamennais) : Le Paradis - '''Chant XXVI''']]
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| [[La Divine Comédie (trad. Lamennais) : Le Paradis - Chant XXVIII|La Divine Comédie (trad. Lamennais) : Le Paradis - '''Chant XXVIII''']]
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== Notes ==
 
{{Refa|1}}Saint Pierre, saint Jacques, saint Jean et Adam.
 
{{Refa|2}} Saint Pierre.
 
{{Refa|3}} Si Jupiter échangeait sa lumière, qui est blanche, contre celle de Mars, qui est rouge, il prendrait cette dernière couleur ; et ainsi le Poète veut dire que Pierre rougit.
 
{{Refa|4}}De Rome où saint Pierre fut enterré.
 
{{Refa|5}}Lucifer.
 
{{Refa|6}}Lors de la Passion de Jésus-Christ.
 
{{Refa|7}}Allusion aux partis guelfe et gibelin. Dans leurs guerres continuelles et acharnées, les Guelfes portaient sur leurs étendards les armoiries du Pape, où se trouvent les clefs de saint Pierre.
 
{{Refa|8}}Accordés pour de l’argent sur de faux exposés.
 
{{Refa|9}}Pour : O Dieu défenseur de ton Eglise ! Plein de la lecture de la Bible, Dante a emprunté cette apostrophe au psaume XIII : — ''Exsurge'' ; ''quare'' ''obdormis'', ''Domine'' ?
 
{{Refa|10}}Jean XXI, qui était de Cahors, et Clément V, qui était de Gascogne.
 
{{Refa|11}}L’empire universel que, selon Dante, Rome devait exercer sur le monde.
 
{{Refa|12}}Allusion, suivant les uns, à Henri VIII, dont on attendait la venue en Italie, et, suivant le P. Lombardi, à Can Grande.
 
{{Refa|13}} « Du corps mortel dont tu es encore revêtu. »
 
{{Refa|14}}Quand le Soleil est dans le Capricorne, c’est-à-dire en hiver.
 
{{Refa|15}}Le sens est que, « comme sur la terre tombent des flocons de neige, ou de vapeur gelée, des flocons, c’est-à-dire des esprits triomphants, s’élevèrent dans le ciel. »
 
{{Refa|16}} Du milieu, du méridien, à la fin, à l’extrémité occidentale de l’horizon. — Dante, comme les anciens géographes, place les bornes des climats aux bornes de notre hémisphère qu’il croyait le seul habité.
 
{{Refa|17}} L’Océan, où Ulysse tenta de pénétrer, et où il périt.
 
{{Refa|18}}Et à l’extrémité opposée de l’horizon, vers l’Orient, le rivage d’où Jupiter, transformé en taureau, enleva Europe, fille d’Agénor, roi de Phénicie.
 
{{Refa|19}}Parce que le ciel des étoiles fixes est au-dessus de celui où se meut le Soleil.
 
{{Refa|20}}Le Soleil, pendant que Dante accomplissait son voyage, était à peu près dans le 22° degré du Bélier, et par conséquent distant des Gémeaux, où se trouvait Dante, déplus d’un signe, c’est-à-dire, du signe intermédiaire du Taureau et d’une partie de celui du Bélier ; une portion de l’hémisphère oriental, vers lequel Dante était tourné, devait nécessairement être privé de la lumière du Soleil.
 
{{Refa|21}}Du signe des Gémeaux, ou de Castor et de Pollux, fils de Léda.
 
{{Refa|22}} Celles qui sont le plus près et celles qui sont le plus éloignées. Les manuscrits offrent plusieurs leçons. Nous choisissons celle qui nous paraît offrir le sens le plus clair et le plus naturel.
 
{{Refa|23}} Ici deux leçons, ''la'' ''natura'' ''del'' ''mondo'', et ''la'' ''natura'' ''del’''del§§ ''moto''. Quoique celle-ci, plus claire au premier coup d’œifsoit la plus généralement adoptée, nous préférons la première, qui se lie mieux à ce qui suit et nous semble offrir un sens plus élevé, en même temps plus naturel ; car, parvenu dans la neuvième sphère, d’où il embrasse toute la création, Dante paraît avoir dû la montrer, pour ainsi dire, dans son ensemble et sa connexion générale. Selon cette pensée, par ''la'' ''nature'' ''du'' ''monde'' on doit entendre l’univers tout entier, la Nature universelle, ce que les Scolastiques appellent ''natura'' ''naturata''.
 
{{Refa|24}}Le centre, occupé, suivant le système astronomique du temps, par la Terre immobile.
 
{{Refa|25}} ''Commence'' ''ici'', c’est-à-dire dans la neuvième sphère qui enveloppe toutes les autres, et forme le terme, la borne de l’univers.
 
{{Refa|26}} Les impulsions, les influences qui, de lui, se répandent dans les autres cieux.
 
{{Refa|27}} « Tu peux maintenant comprendre comment le temps a dans ce vase, (dans le Premier mobile), ses racines, son origine cachée, et ''dans'' ''les'' ''autres'' ''vases'' (les autres cieux), ''ses'' ''feuilles'', c’est-à-dire ses parties, ses divisions, correspondantes aux mouvements visibles pour nous. »
 
{{Refa|28}} Littéralement : ''convertit'' ''les'' ''vraies'' ''prunes'' ''en'' ''bozzacchioni''. On donne ce nom aux prunes avortées.
 
{{Refa|29}}En tout temps, sans tenir compte des prohibitions de l’Eglise.
 
{{Refa|30}}Le Soleil, père des êtres, selon les anciens, et générateur de la nature humaine.
 
{{Refa|31}}Avant la correction Grégorienne, postérieure au siècle où vivait Dante, une légère erreur dans le calcul du temps de la révolution annuelle du Soleil, erreur qu’il désigne par le mot de centième, — négligée depuis la réforme du calendrier sous Jules César, et s’accumulant avec les années, — tendait à déplacer les mois dans leur rapport avec les saisons, de sorte qu’à une certaine époque Janvier aurait cessé d’appartenir à l’hiver, et eût coïncidé avec le printemps.
 
{{Refa|32}}La plupart des interprètes pensent que Dante veut parler de la venue, attendue alors, de l’empereur Henri VIII en Italie, sur laquelle les Gibelins fondaient l’espérance de leur retour dans leur patrie, et de l’abaissement du parti contraire.