« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Voûte » : différence entre les versions

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des voûtes s’étaient altérées ; les constructeurs négligeaient d’appliquer
régulièrement les procédés admis dans les édifices romains
jusqu’aux Antonins. À [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes B#Byzance|Byzance]], les grandes voûtes de l’église de
Sainte-Sophie sont grossièrement faites. Il va sans dire que pendant les
premiers siècles du moyen âge, les dernières traces de ces traditions de
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comme l’ossature naturelle de tout édifice bâti de pierre ; seulement,
entre ces arcs, ils ont bandé des voûtes suivant la tradition
romaine, soit en berceau, soit d’arête.<span id=Byzance1>
</div>
[[Image:Voute.arete.byzantine.png|center]]
<div class=prose>
Mais à [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes B#Byzance|Byzance]], à Sainte-Sophie, déjà la voûte d’arête romaine s’était
modifiée. Sa clef centrale était habituellement alors posée au-dessus du
niveau des extrados des clefs d’arcs-doubleaux (voyez figure 11), si toutefois
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virent ces monuments à la fin du XI<sup>e</sup> siècle, aient pu suivre cette voie,
mais en allant beaucoup plus loin que n’avaient pu le faire les habitants
de ces petites cités semées sur le chemin de la Perse à [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes B#Byzance|Byzance]].
 
Or, on peut le demander à tous les gens de bonne foi : admettre le