« La Princesse de Clèves (édition originale)/Deuxième partie » : différence entre les versions
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marques de ſa haine, que je ne puis oublier. Le maréchal de Saint-André eſt un jeune favori audacieux, qui n’en uſe pas mieux avec moy que les autres. Le détail de mes malheurs vous feroit pitié ; je n’ay oſé juſqu’icy me fier à perſonne, je me fie à vous ; faites que je ne m’en repente point, & ſoyez ma ſeule conſolation » . Les yeux de la Reine rougirent en achevant ces paroles ; je penſai me jeter à ſes
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pieds, tant je fus véritablement touché de la bonté qu’elle me témoignait. Depuis ce jour-là, elle eut en moy une entière confiance, elle ne fit plus rien ſans m’en parler, & j’ay conſervé une liaiſon qui dure encore. »
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