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M. Louis Payen a collaboré à Germinal, à VErmitage, au Mer* cure de France, au Beffroi, etc. Il a fondé, en 1898, à Montpellier, la Coupe.
M. Louis Payen a collaboré à Germinal, à VErmitage, au Mer* cure de France, au Beffroi, etc. Il a fondé, en 1898, à Montpellier, la Coupe.


M. Louis Payen, né en décembre 1S75 à Alais (Gard), a fait ses études au lycée de Montpellier, où il fonda en 1898 une revue d’avant-garde, La Coupe, dans laquelle parurent ses premiers poèmes. En 1899, il fit partie du groupement lyonnais qui, avec la revue Germinal, prit une part active et remarquée au mouvement littéraire et social de cette époque. Depuis, il s’est fixé à Paris, où il a collaboré à toutes les revues de jeunes comme L’Ermitage, Le Mercure de France, etc., et s’est mêlé activement à toutes les jeuues manifestations de l’art et de la poésie. ll a pendant deux ans dirigé, dans les théâtres de M. Armand Bour, les samedis populaires de poésie, où, par des programmes d’un éclectisme accueillant et d’uue haute tenue littéraire, il s’est efforcé de répandre parmi la foule le goût des nobles vers et de faire aussi connaître ses jeuues confrères.
M. Louis Payen, né en décembre 1S75 à Alais (Gard), a fait ses études au lycée de Montpellier, où il fonda en 1898 une revue d’avant-garde, La Coupe, dans laquelle parurent ses premiers poèmes. En 1899, il fit partie du groupement lyonnais qui, avec la revue Germinal, prit une part active et remarquée au mouvement littéraire et social de cette époque. Depuis, il s’est fixé à Paris, où il a collaboré à toutes les revues de jeunes comme L’Ermitage, Le Mercure de France, etc., et s’est mêlé activement à toutes les jeunes manifestations de l’art et de la poésie. ll a pendant deux ans dirigé, dans les théâtres de M. Armand Bour, les samedis populaires de poésie, où, par des programmes d’un éclectisme accueillant et d’uue haute tenue littéraire, il s’est efforcé de répandre parmi la foule le goût des nobles vers et de faire aussi connaître ses jeunes confrères.


» M. Louis Payen vise à la forme spacieuse et marmoréenne, écrivait dés 1901 M. Emile Faguet, et très souvent il y atteint. Je ne serais pas étonné qu’il allât très loin dans une voie qui malheureusement est trop connuo et qui n’est vraiment glorieuse que pour ceux qui l’ont ouverte ou l’ont retrouvée après un long oubli. Tout coup vaille ; et la beauté de la forme vaut par elle-même. Il est donné à peu près à tout le monde de concevoir le poème de Jason, il n’est donné qu’à un très petit nombre de l’écrire comme M. Payen… M. Louis Payen a le sens poétique. Il est doué.» [Revue Bleue.) Ajoutons que M. Louis Payen s’annoncecomme un vrai poète de la vie. L’atmosphère ambiante l’impressionne fortement. L’âme des choses se révèle à lui sans
» M. Louis Payen vise à la forme spacieuse et marmoréenne, écrivait dés 1901 M. Emile Faguet, et très souvent il y atteint. Je ne serais pas étonné qu’il allât très loin dans une voie qui malheureusement est trop connuo et qui n’est vraiment glorieuse que pour ceux qui l’ont ouverte ou l’ont retrouvée après un long oubli. Tout coup vaille ; et la beauté de la forme vaut par elle-même. Il est donné à peu près à tout le monde de concevoir le poème de Jason, il n’est donné qu’à un très petit nombre de l’écrire comme M. Payen… M. Louis Payen a le sens poétique. Il est doué.» [Revue Bleue.) Ajoutons que M. Louis Payen s’annoncecomme un vrai poète de la vie. L’atmosphère ambiante l’impressionne fortement. L’âme des choses se révèle à lui sans
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