« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Arc-doubleau. arc-ogive. arc formeret » : différence entre les versions

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<span id="Bayeux1">les arcs-doubleaux sont ordinairement simples, quelquefois chanfreinés seulement sur leurs arêtes
(39); c'est vers la fin du XII<sup>e</sup> siècle que les arcs-doubleaux commencent
à se composer d'un faisceau de tores séparés par des gorges, cathédrale
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de Saint-Étienne de Caen, de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes B#Bayeux|Bayeux]], etc. Mais comme on peut l'observer à la cathédrale
de Paris, les arcs-doubleaux sont alors minces, étroits, formés d'un
seul rang de claveaux, n'ayant pas beaucoup plus de saillie ou d'épaisseur
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et arcs-ogives (voy. [[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 9, Voûte |Voûte ]]).
 
<span id="Bayeux2">À la réunion du transsept avec la nef et le chœur des églises, on a toujours
donné, pendant les époques romane et ogivale, une grande force aux
arcs-doubleaux, tant pour résister à la pression des murs, que pour supporter
souvent des tours ou flèches centrales. Alors les arcs-doubleaux se
composent de trois, quatre ou cinq rangs de claveaux, comme à la cathédrale
de Rouen, à Beauvais, à [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes B#Bayeux|Bayeux]], à Coutances, à Eu, etc. En Normandie
particulièrement, où la croisée des églises était toujours couronnée par
une tour centrale, les grands arcs-doubleaux ont deux rangs de claveaux