« Poèmes (Verhaeren, 1895) » : différence entre les versions

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==__MATCH__:[[Page:Verhaeren - Poèmes, t1, 1895, 2e éd.djvu/15]]==
 
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Que, dans le soir, là-bas, on met en terre un mort.
 
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LES BRUMES
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Si seul, si pauvre et si craintif, qu’une corneille,
Blottie entre les gros arceaux d’un vieux voussoir,
 
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A l’entendre gémir et sangloter, s’éveille
Et doucement répond et se plaint à son tour
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L’agonie est éteinte et que la cloche est morte.
 
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SUR LA COTE
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(1884-85)
 
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LES CORNEILLES
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Une autre est là, plus loin, pleurarde et solitaire,
Sur un tertre maussade et bas comme un tombeau.
 
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Et longuement se rêve en ce coin rongé d’eau,
Fleur tombale d’un mort qui dormirait sous terre.
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Apparaissent ainsi que des floraisons noires.
 
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VAGUEMENT
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Et les adieux ; —et puis, à ces choses lointaines,
A ces choses du soir confier les hasards :
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Craindre si la fleur tombe ou si l’insecte passe
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(1886)
 
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VÉNUS ARDENTE
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S’éveille en ces heures de fastueux silence
Et resonge son rêve infiniment lointain,
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Où la vie allumait sa rouge violence
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(1886)
 
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LES CIERGES
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Les morts, ils sont couchés très longs dans leurs remords
Et leur linceul très pâle et les deux pieds dressés
 
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En pointe et les regards en l’air et trépassés
Et repartis chercher ailleurs les autres morts.
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Ongles pâles dressés sur des chandeliers d’or !
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KATO
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HOMMAGE
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Ils contiendront les ors fermentés de ton corps ;
Et je les porterai comme des fleurs de fête,
En ta
En tas massifs et blonds, au soleil, sur ma tête,
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En tass massifs et blonds, au soleil, sur ma tête,
Orgueilleusement clair, comme il convient aux forts.
 
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Leurs bras tordaient l’appel lascif vers les adresses
Des monstres noirs, lécheurs de rut, sur un corps nu.
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III
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Comme de grands tétons rouges et monstrueux,
Se raidiraient sous les mains d’or de la lumière.
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IV
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CANTIQUES
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I
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Et comme un poids le monde élevât sa marée,
Pour te dire superbe et te dresser sacrée ;
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Je voudrais que ton nom dans le ciel éclatât,
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Comme de grands lézards buvant l’or des lumières,
Mes désirs revenus vers leurs ardeurs premières.
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III
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IV
Hiératiqueme
Hiératiquement droit sur le monde, Amour !
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==[[Page:Verhaeren - Poèmes, t1, 1895, 2e éd.djvu/36]]==
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Hiératiquementnt droit sur le monde, Amour !
Grand Dieu, velu de rouge en tes splendeurs sacrées,
Vers toi, l’humanité monte comme le jour,
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Où la chair de Vénus met des lacs de soleil.
(1882)
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==[[Page:Verhaeren - Poèmes, t1, 1895, 2e éd.djvu/37]]==
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AU CARREFOUR DE LA MORT
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Tes bras qui s’étalaient au mur de ta jeunesse,
Tel qu’un cep glorieux vêtu de vins et d’or,
 
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==[[Page:Verhaeren - Poèmes, t1, 1895, 2e éd.djvu/38]]==
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Au long de tes flancs creux lignent leur sécheresse,
Pareils aux bras osseux et sarmenteux des morts.
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Que c’est à ce corps-là, léché, flatté, mordu,
Chaque soir, par les dents et l’ardeur d’une bête,
 
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==[[Page:Verhaeren - Poèmes, t1, 1895, 2e éd.djvu/39]]==
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Que c’est à ces deux seins pâles que j’ai pendu
Mes désirs, mes orgueils et mes ruts de poète.
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Là-bas, vers les terreaux et les pacages verts
Et les couchants sablés de leur soleil en cendre,
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==[[Page:Verhaeren - Poèmes, t1, 1895, 2e éd.djvu/40]]==
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Là-bas, vers les grands bois obscurs et pavoisés
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Le souvenir trop net de ta beauté plénière,
J’irai m’agenouiller devant ce corps nouveau.
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==[[Page:Verhaeren - Poèmes, t1, 1895, 2e éd.djvu/41]]==
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Je lui dirai les grands versets mélancoliques
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Et que les vers se sont tordus dans ta beauté
Et que la pourriture habite avec ton ombre
Et mord en toi les nids de sa fécondité, fécondit
=== no match ===
é,
 
Qu’il fasse aurore en soir, mon âme est douloureuse