« Michel Strogoff/Partie 1/Chapitre 4 » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Phe (discussion | contributions)
m m&s
Phe-bot (discussion | contributions)
m Phe: match
Ligne 2 :
{{Navigateur|[[Michel Strogoff/Partie 1/Chapitre 3|Chapitre 3]]|[[Michel Strogoff]]|[[Michel Strogoff/Partie 1/Chapitre 5|Chapitre 5]]}}
 
 
==__MATCH__:[[Page:Verne - Michel Strogoff - Un drame au Mexique, 1905.djvu/38]]==
 
<center>'''De Moscou à Nijni-Novgorod.'''</center>
Ligne 74 ⟶ 75 :
 
Il y a trente ans, l’escorte d’un voyageur de qualité ne comprenait
pas moins
pas moins de deux cents Cosaques montés, deux cents fantassins,
==[[Page:Verne - Michel Strogoff - Un drame au Mexique, 1905.djvu/39]]==
pas moins de deux cents Cosaques montés, deux cents fantassins,
vingt-cinq cavaliers baskirs, trois cents chameaux, quatre cents
chevaux, vingt-cinq chariots, deux bateaux portatifs et deux pièces de
Ligne 121 ⟶ 124 :
Néanmoins, comme il n’était pas seul dans son compartiment, il ne
dormit que d’un œil et il écouta de ses deux oreilles.
==[[Page:Verne - Michel Strogoff - Un drame au Mexique, 1905.djvu/40]]==
 
En effet, le bruit du soulèvement des hordes kirghises et de
Ligne 134 ⟶ 138 :
 
On discutait donc le pour et le contre des graves événements qui
s’accomplissaient alors au delà de l’Oural, et ces marchands
==[[Page:Verne - Michel Strogoff - Un drame au Mexique, 1905.djvu/41]]==
alors au delà de l’Oural, et ces marchands
semblaient craindre que le gouvernement russe ne fût amené à prendre
quelques mesures restrictives, surtout dans les provinces confinant à
Ligne 145 ⟶ 151 :
l’uniforme est grande en Russie, — eût certainement suffi à contenir
les langues de ces marchands. Mais, dans le compartiment occupé par
Michel Strogoff, rien ne pouvait faire soupçonner la présence d’un
==[[Page:Verne - Michel Strogoff - Un drame au Mexique, 1905.djvu/42]]==
présence d’un
militaire, et le courrier du czar, voué à l’incognito, n’était pas
homme à se trahir.
Ligne 202 ⟶ 210 :
— Le moins que je peux, et seulement pour ma consommation
particulière, répondit celui-ci en clignant de l’œil.
==[[Page:Verne - Michel Strogoff - Un drame au Mexique, 1905.djvu/43]]==
 
— C’est un plaisant ! dit le Juif au Persan.
Ligne 253 ⟶ 262 :
 
C’est ce qui fut très justement remarqué par l’un des voyageurs d’un
wagon
wagon placé en tête du train. Ce voyageur — évidemment un
==[[Page:Verne - Michel Strogoff - Un drame au Mexique, 1905.djvu/44]]==
wagon placé en tête du train. Ce voyageur — évidemment un
étranger — regardait de tous ses yeux et faisait vingt questions
auxquelles on ne répondait que très-évasivement. À chaque instant
Ligne 304 ⟶ 315 :
Les lecteurs du ''Daily-Telegraph'' ne pouvaient manquer d’être aussi
bien renseignés que la « cousine » d’Alcide Jolivet.
==[[Page:Verne - Michel Strogoff - Un drame au Mexique, 1905.djvu/45]]==
 
Et, de plus, comme Harry Blount, assis à la gauche du train, n’avait
Ligne 346 ⟶ 358 :
d’un aussi vaste État ait été difficile à maintenir et qu’elle n’ait
pu être que l’œuvre du temps, aidée par la sagesse des gouvernements.
==[[Page:Verne - Michel Strogoff - Un drame au Mexique, 1905.djvu/46]]==
 
Quoi qu’il en soit, Ivan Ogareff avait su, jusqu’alors, échapper à
Ligne 392 ⟶ 405 :
 
À la gare de Wladimir, de nouveaux voyageurs montèrent dans le train.
==[[Page:Verne - Michel Strogoff - Un drame au Mexique, 1905.djvu/47]]==
Entre autres, une jeune fille se présenta à la portière du
compartiment occupé par Michel Strogoff.
Ligne 438 ⟶ 452 :
 
Le costume de la jeune voyageuse était à la fois d’une simplicité et
d’une propreté extrêmes. Elle n’était pas riche, cela se devinait
==[[Page:Verne - Michel Strogoff - Un drame au Mexique, 1905.djvu/48]]==
extrêmes. Elle n’était pas riche, cela se devinait
aisément, mais on eût vainement cherché sur ses vêtements quelque
marque de négligence. Tout son bagage tenait dans un sac de cuir,
Ligne 450 ⟶ 466 :
de semelles, comme si elles eussent été choisies en prévision d’un
long voyage, chaussaient ses pieds, qui étaient petits.
==[[Page:Verne - Michel Strogoff - Un drame au Mexique, 1905.djvu/49]]==
 
Michel Strogoff, à certains détails, crut reconnaître dans ces habits
Ligne 463 ⟶ 480 :
train ? N’était-il pas plus probable, au contraire, qu’à sa descente du
wagon, elle se trouverait aussi isolée dans la ville que dans ce
compartiment,
compartiment, où personne — elle devait le croire — ne semblait se
==[[Page:Verne - Michel Strogoff - Un drame au Mexique, 1905.djvu/50]]==
compartiment, où personne — elle devait le croire — ne semblait se
soucier d’elle ? Cela était probable.
 
Ligne 515 ⟶ 534 :
 
Elle attendait. Michel Strogoff attendit aussi.
==[[Page:Verne - Michel Strogoff - Un drame au Mexique, 1905.djvu/51]]==
 
Elle n’avait pas fait un mouvement pour descendre du wagon. Il ne
Ligne 571 ⟶ 591 :
 
L’inspection finie, les portières des wagons furent alors ouvertes,
mais, avant
=== no match ===
que Michel Strogoff eût pu faire un mouvement vers elle,
la jeune Livonienne, descendue la première, avait disparu dans la
foule qui encombrait les quais de la gare.