« Michel Strogoff/Partie 2/Chapitre 6 » : différence entre les versions

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craindre, était seul. Elle le vit se traîner jusqu’à sa mère, se
courber sur elle, la baiser au front, puis se relever, tâtonner pour
fuir…
fuir...
 
Quelques instants plus tard, elle et lui, la main dans la main,
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rien perdu de son énergie.
 
— Cependant, tu n’as plus cette lettre !...
 
— Cette lettre qu’Ivan Ogareff m’a volée !... Eh bien ! je saurai m’en
passer, Nadia ! Ils m’ont traité comme un espion ! J’agirai comme un
espion ! J’irai dire à Irkoutsk tout ce que j’ai vu, tout ce que j’ai
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— À pied.
 
— Toi, bien ! mais la demoiselle ?...
 
— C’est ma sœur, dit Michel Strogoff, qui jugea prudent de redonner
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dépouillés, et je n’ai pas un kopek à t’offrir ; mais si tu veux
prendre ma sœur près de toi, je suivrai ta voiture à pied, je courrai
s’il le faut, je ne te retarderai pas d’une heure....heure…
 
— Frère, s’écria Nadia...Nadia… je ne veux pas...pas… je ne veux pas ! — Monsieur,
mon frère est aveugle !
 
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— Je le crains, répondit Michel Strogoff.
 
Oui...Oui… tu as raison. Ils ont avec eux un mauvais homme qui ne les
laissera pas refroidir en route. — Tu as entendu parler d’Ivan Ogareff ?
 
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— Sais-tu que ce n’est pas bien de trahir son pays !
 
Non...Non… ce n’est pas bien...bien… répondit Michel Strogoff, qui voulut
rester impassible.
 
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— Ce n’est pas possible, répondit Nicolas, non, ce n’est pas possible !
Quand je songe à Ivan Ogareff, au mal qu’il fait à notre sainte
Russie, la colère me prend, et si je le tenais...tenais…
 
— Si tu le tenais, ami ?...
 
— Je crois que je le tuerais.