« Michel Strogoff/Partie 2/Chapitre 9 » : différence entre les versions

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abandonné. Les corps de malheureux Sibériens jalonnaient aussi la
route, principalement à l’entrée des villages. Nadia, domptant sa
répugnance, regardait tous ces cadavres !...
 
En somme, le danger n’était pas en avant, il était en arrière.
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que l’infortuné n’échapperait pas à la mort.
 
Un jour, Michel Strogoff dit à la jeune fille :
 
« Tu ne me parles jamais de ma mère, Nadia ? »
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l’attends, et tous deux, vous saurez bien me retrouver ! Pars ! Je n’ai
pas peur ! Je me cacherai des Tartares ! Je me conserverai pour lui,
pour toi ! Va, Michel ! Je ne peux plus aller !... »
 
Plusieurs fois, Nadia fut forcée de s’arrêter. Michel Strogoff la
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foulait, non plus un sol poudreux, mais une herbe rase.
 
Oui...Oui… il le faut !… répondit Nadia. C’est de là, sur la droite, que
le cri est venu ! »
 
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Nadia s’arrêta.
 
« Oui ! dit Michel. C’est Serko qui aboie !... Il a suivi son maître !
 
— Nicolas ! » cria la jeune fille. Son appel resta sans réponse.
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Et, cependant, une voix s’éleva encore, qui, cette fois, murmura d’un
ton plaintif : « Michel !... »
 
Puis, un chien, tout sanglant, bondit jusqu’à Nadia. C’était Serko.
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C’était un vautour. Lorsque Serko se précipita vers lui, il s’enleva,
mais, revenant à la charge, il frappa le chien ! Celui-ci bondit encore
vers le vautour !... Un coup du formidable bec s’abattit sur sa tête,
et, cette fois, Serko retomba sans vie sur le sol.
 
En même temps, un cri d’horreur échappait à Nadia !
 
« Là...Là… là ! » dit-elle.
 
Une tête sortait du sol ! Elle l’eût heurtée du pied, sans l’intense
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C’était là que les Tartares avaient enterré leur prisonnier depuis
trois jours !... Depuis trois jours, Nicolas attendait un secours qui
devait arriver trop tard !
 
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« Adieu, amis, murmura-t-il. Je suis content de vous avoir revus ! Priez
pour moi !... »
 
Et ces paroles furent les dernières.
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Michel Strogoff continua de creuser ce sol, qui, fortement foulé,
avait la dureté du roc, et il parvint enfin à en retirer le corps de
l’infortuné. Il écouta si son cœur battait encore !... Il ne battait
plus.