« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Base » : différence entre les versions

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[[Image:base.colonne.eglise.Ebreuil.png|center]]
 
[[Image:Base.colonne.eglise.Cusset.png|center]]
 
Là même où les traditions
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de Langres sont pourvues de
griffes finement sculptées (18).
 
[[Image:Base.choeur.cathedrale.Langres.png|center]]
 
Le profil A de ces bases est
presque romain, sauf la scotie,
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de Langres. Les colonnettes
jumelles qui reposent
 
[Illustration: Fig. 17.]
 
sur des bases taillées dans un même morceau de pierre, lorsqu'elles sont
très-chargées, portent toutes la charge aux deux extrémités de ce morceau
de pierre, et manquent rarement de le faire casser au milieu, là où il est le
plus faible, puisqu'il n'a sur ce point que l'épaisseur de la plinthe. Pour
 
[Illustration: Fig. 18.]
 
éviter cet inconvénient, les constructeurs du chœur de la cathédrale de
Langres ont eu l'idée de réserver entre les deux colonnettes jumelles, sur
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triforium (voy. CHAPITEAU).
 
[[Image:Base.choeur.cathedrale.Langres.2.png|center]]
[Illustration: Fig. 19.]
 
Il ressort déjà de ces quelques exemples que nous venons de donner un
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intermédiaire. Et pour nous faire comprendre
par une figure (20): soient A A deux assises
 
[[Image:Schema.base.colonne.png|right]]
 
horizontales d'une construction et B un point
d'appui vertical; les constructeurs ne laisseront
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le principe qui conduisait les architectes
à élever sur la colonne cylindrique un chapiteau évasé pour porter
 
[Illustration: Fig. 20.]
 
les membres divers des constructions supérieures, à multiplier les encorbellements
pour passer, par une succession de saillies, du point d'appui vertical