« Terpsichore » : différence entre les versions
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m ThomasV : text |
la poussera du pié ->pied battant Pair -> l'air |
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{{journal|[[Revue des Deux Mondes]], tome 1, 1834|[[Auguste Barbier]]|Terpsichore.}}
<div style="text-align: right;">À M. A. ROYER.</div>
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Lorsque la foi brûlante a déserté les
Quand le pur aliment de toutes chastes flammes,
Le nom puissant de Dieu des
Et que le pied du doute a partout repassé,
La vie à tous les dos est chose fatigante ;
Que chacun à son tour revêt avec dégoût,
Et dont le pan bientôt va flotter dans
Quand
Que faire de ce bien que la vieillesse envie,
Si
Comme un encensoir
La remplir d'harmonie, et, dans un beau délire,
Des ames avec Dieu se partager
Ou la teindre de sang, comme un fer redouté,
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Aux mains de la patrie et de la liberté ;
Quand le
Alors, alors il faut la barbouiller de lie,
La masquer de haillons, la couvrir
Comme un ivrogne mort,
Il faut
Et la trouvant vaincue et courbée à moitié,
Dans le fossé commun la poussera du
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Ainsi du haut des tours les cloches ébranlées,
Battant
Sur la ville frivole et sans dévotion
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Ont beau répandre encor de la religion,
Les cierges allumés ont beau luire à
Et sur
Le prêtre a beau frapper de son front pénitent,
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Au culte des chrétiens on vit indifférent,
Mais non pas à
Vers ce triste démon à la main décharnée,
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- Cependant ce
La misère du peuple avec un peu de lie,
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Poussant des hurlemens sous des masques blafards ;
Les beaux noms du pays descendent dans
Et le gosier bardé des plus sales propos,
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Apprennent là du peuple à danser la chahut.
Quelle danse et quel nom !
Les accens du clairon, les soupirs de la flûte,
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Et là nulle ne fait la longue et la sucrée.
La joue en feux, les yeux luisant à chaque bond ;
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Et, la jambe en avant, elle court sur les planches,
Elle arrive sur
Et
Par ses beaux tordions la met toute aux abois.
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Simule à tous les yeux ce que les animaux
Horreur ! Cette luxure est partout applaudie,
Et
Puis la salle chancelle, et
Le bal entier se lève, une main dans la main,
Les corps joignent les corps ; comme un torrent qui roule,
Sur le plancher criant
Alors une poussière immonde, en longs anneaux,
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Enveloppe la salle et ternit les flambeaux.
Le plafond tourne aux yeux, ainsi que dans
La chair a tout vaincu,
Et
Car
Au pied de
Malheur au faible bras qui délaisse une taille !
Car
Le corps qui tombe est mort : au cri de
Tout est sourd, et le père, et la mère, et
Personne
Et la ronde aux cent pieds, impitoyable, horrible,
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O pudeur, ô vertu, douce et belle pensée !
O chevelure
Pudeur, voile divin et céleste manteau,
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