« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Barre, Barrière » : différence entre les versions

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=== BARRE, BARRIÈRE ===
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engins des assaillants; une fois prises, les assiégés ne pouvaient sortir en
 
[[Image:Barriere.a.contre.poids.png|center]]
[Illustration: Fig. 1.]
 
masses compactes par les portes étroites des défenses construites en
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pied et approchèrent ces barrières, qui étoient fortes durement, chacun
son glaive en son poing; et commencèrent à lancer et à jeter grands
 
 
 
coups à ceux de dedans; et ceux de Honnecourt à eux défendre vassalment.
Là était damp abbé, qui point ne s'épargnoit, mais se tenoit tout
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deux côtés pour que les chevaux ou les combattants ne pussent se heurter
contre les saillies des poteaux ou traverses.
 
Quant aux barres proprement dites, c'étaient des pièces de bois qui
[[Image:Porte.cite.Carcassonne.png|right]]
servaient à clore et renforcer les ventaux des portes que l'on tenait à
fermer solidement. Les portes extérieures des tours, des ouvrages isolés
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l'entaille dans laquelle elle s'engageait (3).
 
[[Image:Barre.de.porte.png|center]]
[Illustration: Fig. 2.]
 
Les portes à deux vantaux des forteresses
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faites dans les ébrasements en maçonnerie de la porte (4) lorsque les vantaux
étaient poussés. Quelquefois, comme à la porte Narbonnaise de la
 
[[Image:Porte.verrouillee.par.fleau.png|center]]
 
cité de Carcassonne, la barre des vantaux doubles était fixée horizontalement
à l'un des deux vantaux, venait battre sur l'autre et était maintenue
à son extrémité par une forte clavette passant à travers deux gros pitons
en fer (5). Les deux vantaux se trouvaient ainsi ne former qu'une clôture
 
[Illustration: Fig. 3 et 4.]
 
rigide, pendant que l'on prenait le temps de pousser les verroux et de
poser d'autres barres mobiles engagées à leurs extrémités dans des trous
carrés pratiqués dans les ébrasements.
 
[[Image:Porte.Narbonnaise.Carcassonne.png|center]]
[Illustration: Fig. 5.]
 
 
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