« Contes d’Andersen/Le Jardin du Paradis » : différence entre les versions

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leur poussière on tirait un vin exquis. Sur l’une
était écrite l’histoire, sur l’autre la géographie,
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ou bien les règles de l’arithmétique, de sorte qu’on
n’avait qu’à manger des gâteaux pour apprendre
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d’une mousse épaisse et ruisselante. Il allait tomber
évanoui de fatigue, lorsqu’il entendit un bruit
é
étrange, et aperçut devant lui une grande caverne
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étrangetrange, et aperçut devant lui une grande caverne
éclairée par un feu qui aurait pu rôtir tout un
cerf&nbsp;; et, en effet, attaché à la broche par les
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un autre&nbsp;; quant à moi, il me faut être rude pour
tenir mes garçons en respect, et je sais les dompter,
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quoiqu’ils aient de mauvaises têtes. Regarde
ces quatre sacs suspendus au mur&nbsp;; mes fils les
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Tu me connais, je pense&nbsp;!&nbsp;»
À ces mots le Vent du Nord cessa ses questions
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et commença à raconter d’où il venait et comment
il avait passé son temps depuis tout un
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soufflai à la fois dans mille de ces gosiers et leur
appris ainsi à fermer le bec. Plus loin se roulaient
==[[Page:Andersen - Contes d'Andersen, traduit par Soldi, Librairie Hachette et Cie, 1876.djvu/96]]==
les morses avec leurs têtes de porc et leurs dents
longues d’une aune.
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Zéphyr ressemblait à un sauvage&nbsp;; il portait un
bourrelet pour se garantir la tête, et tenait à la
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main une massue de véritable acajou coupée dans
les forêts de l’Amérique.
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pour y former l’arc-en-ciel. J’ai vu le buffle sauvage
emporté par le torrent: une bande de canards
==[[Page:Andersen - Contes d'Andersen, traduit par Soldi, Librairie Hachette et Cie, 1876.djvu/98]]==
le suivait sur l’eau, mais ils prirent leur
vol en arrivant aux cataractes, tandis que lui fut
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Sud. J’ai été à la chasse aux lions avec les Hottentots
dans le pays des Cafres. L’herbe qui pousse
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dans les plaines ressemble à des oliviers. Une autruche
m’a défié à la course, mais je suis plus leste
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«&nbsp;Vous avez là des fils intrépides, dit le prince.
 
—&nbsp;
—&nbsp;Intrépides en effet, répondit-elle&nbsp;; mais je sais
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—&nbsp;Intrépides en effet, répondit-elle&nbsp;; mais je sais
les contenir. Voici le quatrième qui revient.&nbsp;»
 
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ans, quand je lui rends visite. Ouvre le sac et je
t’aimerai bien&nbsp;; je te ferai cadeau de tout le thé
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dont j’ai rempli mes deux poches, du thé bien
vert et bien frais, que j’ai cueilli dans le pays
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«&nbsp;Dis-moi un peu, commença le prince, quelle
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est cette princesse dont vous parlez tant ici, et où
est situé le jardin du Paradis&nbsp;?
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à voir dans le pays plat au-dessous de nous, à
moins que tu n’aies envie de compter les églises
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qui ressemblent à des points blancs sur un tapis
vert.&nbsp;»
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«&nbsp;Maintenant tu peux voir l’Himalaya, dit le
Vent d’Est, la plus haute montagne de l’Asie.
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Bientôt nous serons arrivés au jardin du Paradis.&nbsp;»
 
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de la caverne. Au-dessus de leurs têtes étaient
suspendus de gros blocs de pierre aux formes bizarres,
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d’où suintaient des gouttes d’eau étincelantes.
Le passage était tantôt si étroit qu’il fallait
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comme une lampe par l’huile. Un pont de marbre
taillé avec tout l’art et toute la délicatesse des
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dentelles et des perles conduisait à l’île de la Félicité,
où fleurissait le jardin du Paradis.
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la tendresse d’une mère qui admire son enfant
chéri. Elle est jeune et belle, et accompagnée d’une
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troupe de jeunes filles portant chacune une brillante
étoile dans les cheveux.
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entouré de mille figures, toutes plus belles les
unes que les autres. C’étaient les bienheureux,
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qui souriaient et chantaient en confondant leurs
voix dans une immense harmonie. Les figures du
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entendait les chants des prêtres, et on voyait danser
les sauvages au son du tambour et des tubes
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d’os. Vinrent ensuite les pyramides d’Égypte,
touchant aux nues&nbsp;; des colonnes et des sphinx
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de la science&nbsp;; je dors sous ses branches parfumées&nbsp;;
je t’appellerai, mais si tu t’approches, le
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Paradis s’engloutira sous la terre, et tu l’auras
perdu pour jamais. Le vent terrible du désert
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avec des lis d’une blancheur transparente,
les filaments jaunes de chaque fleur formaient une
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petite harpe d’or qui rendait des sons enchanteurs.
Des jeunes filles belles et gracieuses, vêtues
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et, un moment après, elle se trouva cachée entièrement
 
«&nbsp;
«&nbsp;Je n’ai pas encore péché dit le prince, et je
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«&nbsp;Je n’ai pas encore péché dit le prince, et je
n’ai pas l’intention de le faire.&nbsp;»
 
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j’ai péché comme Adam&nbsp;; pour moi
comme pour lui le Paradis est perdu.&nbsp;»
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Et ouvrant les yeux, il vit au loin une étoile
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englouti. C’était l’étoile du matin qui apparaissait
 
[[Image:Bertall_ill_Le_Jardin_du_Paradis3.png|center|300px|Vignette de Bertall]]<br>dans le ciel. Puis, jetant ses regards autour de lui, il se trouva dans la grande forêt, près de la caverne des Vents, et vit leur vieille mère assise à son côté. Elle paraissait en colère, et lui dit d’un ton menaçant:
==[[Page:Andersen - Contes d'Andersen, traduit par Soldi, Librairie Hachette et Cie, 1876.djvu/114]]==
son côté. Elle paraissait en colère, et lui dit d’un ton menaçant:
 
«&nbsp;Quoi&nbsp;! déjà le premier soir&nbsp;! Je m’en doutais&nbsp;;
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[[Image:Bertall_ill_Les_Habits_Neufs_du_Grand_Duc_fin.png|center|100px|Vignette de Bertall]]
=== no match ===
de Bertall]]
 
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