« Les Contemplations/Melancholia » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
m corrigé coquilles + ponctuation sur totalité d'après édition Presse Pocket ISBN 2-266-03365-4 avec quelques exceptions sur des ; et : |
m précision dans le titre + mis <poem> |
||
Ligne 1 :
{{TextQuality|50%}}{{TitrePoeme|[[Les Contemplations|Les Contemplations (Livre troisième : Les luttes et les rêves)]]|Victor Hugo|Melancholia}}
<div class="verse">
<
▲ II
Écoutez. Une femme au profil décharné,
Ligne 55 ⟶ 54 :
Souffle qui courbe un homme et qui brise une femme,
Lui dit quand elle vient : « C'est toi ? Va-t-en, infâme ! »
Un homme s'est fait riche en vendant à faux poids ;
Ligne 122 ⟶ 120 :
S'il ne peut plus savoir de quel nom on le nomme,
Et, s'essuyant les yeux, dit : « C'était un grand homme ! »
Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?
Ligne 158 ⟶ 155 :
Au nom du vrai travail, saint, fécond, généreux,
Qui fait le peuple libre et qui rend l'homme heureux !
Le pesant chariot porte une énorme pierre ;
Ligne 220 ⟶ 216 :
Il a l'œil clair, le front gracieux, l'âme noire ;
Il se courbe ; il sera votre maître demain.
Tu casses des cailloux, vieillard, sur le chemin ;
Ligne 270 ⟶ 265 :
Vieillard, tu n'es qu'un gueux, et ce millionnaire,
C'est l'honnête homme. Allons, debout, et chapeau bas !
Les carrefours sont pleins de chocs et de combats.
Ligne 357 ⟶ 351 :
Ô forêts ! bois profonds ! solitudes ! asiles !
</
Paris, juillet 1838.
|