« Colomba et autres contes et nouvelles/La Vénus d’Ille » : différence entre les versions

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Traduction des textes en latin
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— Blessé par Vénus monsieur, dit M. de Peyrehorade riant d’un gros rire, blessé par Vénus, le maraud se plaint.
 
<center>{{T|Les attraits de Vénus, tu ne les connaîtras pas|''veneris nec praemia noris''}}</center>
<center>[Les attraits de Vénus, tu ne les connaîtra pas.]</center>
 
Qui n’a été blessé par Vénus ? »
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<center>CAVE AMANTEM.</center>
 
« ''Quid dicis, doctissime ?'' [{{T|Qu’en dis-tu, très docte collègue ?]|''Quid dicis, doctissime ?''}} me demanda-t-il en se frottant les mains. Voyons si nous nous rencontrerons sur le sens de ce ''cave amantem !''
 
— Mais, répondis-je, il y a deux sens. On peut traduire : « Prends garde à celui qui t’aime, défie-toi des amants. » Mais, dans ce sens, je ne sais si ''cave amantem'' serait d’une bonne latinité. En voyant l’expression diabolique de la dame, je croirais plutôt que l’artiste a voulu mettre en garde le spectateur contre cette terrible beauté. Je traduirais donc : « Prends garde à toi si ''elle'' t’aime. »
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— Au moins, dit M. de Peyrehorade, tu me permettras de lui mettre sur la tête une couronne de roses et de lis :
 
<center>{{T|Prodiguez des lis à pleines mains|''Manibus date lilia plenis.''}}</center>
<center>[Prodiguez des lis à pleines mains]</center>
 
Vous le voyez, monsieur, la charte est un vain mot. Nous n’avons pas la liberté des cultes ! »
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Nous étions à Puygarrig, et le cortège allait se mettre en marche pour la mairie, lorsque M. Alphonse, se frappant le front, me dit tout bas :
 
« Quelle brioche ! J’ai oublié la bague ! Elle est au doigt de la Vénus, que le diable puisse emporter ! Ne le dites pas à ma mère au moins. Peut-être qu’elle ne s’apercevra de rien.
 
— Vous pourriez envoyer quelqu’un, lui dis-je.