« Discours de réception à l’Académie française d’André Theuriet » : différence entre les versions

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{{Discours|[[Discours de réception à l’Académie française]]|[[André Theuriet]]|9 décembre 1897}}
 
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Ce moment est venu. Votre confrère, qui était un des maîtres de la littérature dramatique, vous a été brusquement enlevé et vos suffrages m’ont appelé, non à le remplacer, mais à lui succéder. C’est donc à moi qu’est échu le mélancolique honneur de lui donner le témoignage qu’il désirait. – Oui, Messieurs, on pourra appliquer à Alexandre Dumas la devise latine : ''Viriliter''. Il a agi, pensé et écrit virilement. Il a exercé en homme de cœur et en homme d’esprit cette profession d’écrivain à laquelle il était fier d’appartenir, et jusqu’au dernier jour il a travaillé à perfectionner son art. De même que ces chevaleresques gentilshommes dont Dumas père contait les prouesses et qui se faisaient gloire de mourir l’épée au poing, Alexandre Dumas fils est tombé comme un vrai gentilhomme de lettres, la plume à la main.
 
[[Catégorie:Académie française|Theuriet]]
[[Catégorie:1897]]