« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Porte » : différence entre les versions

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latéralement
sur la nef de l'église de Namps-au-Val, dans les environs
d'[[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes A|Amiens]]. Elle se rapproche du style romano-grec des monuments des
environs d'Antioche, et il serait bien étrange que l'architecte qui a bâti
cette porte n'eût pas vu, ou tout au moins reçu des tracés de ces édifices
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occidentales
de la cathédrale de Paris sont à peu près contemporaines de
celle-ci, et que les portes des cathédrales d'[[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes A|Amiens]] et de Reims s'élèvent
trente ou quarante ans plus tard<span id="note66"></span>[[#footnote66|<sup>66</sup>]].
 
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on peut, certes, constater le travail de mains différentes, sans qu'il en
résulte un défaut d'harmonie dans l'ensemble. Si les grandes portes du
XIII<sup>e</sup> siècle, appartenant aux cathédrales de Chartres, de Reims, d'[[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes A|Amiens]],
de Bourges, présentent des exemples admirables, on ne saurait
cependant
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de ce petit paradis géométrique, où la statuaire ne remplit qu'un rôle
très-secondaire, aux glorieux tympans de Notre-Dame de Paris, de
Chartres, d'[[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes A|Amiens]], et de la cathédrale de Bordeaux. Cette façon
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de représenter la scène du jugement indique assez que la grande
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ensemble d'architecture de plus en plus orné; elles ne formèrent plus
une partie distincte dans les façades, mais furent reliées, soit par des
portails avancés, comme à [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes A|Amiens]], soit par un système décoratif général,
comme à Reims, à Bourges, à Notre-Dame de Paris même, aux extrémités du transsept; comme aux portails des Libraires et de la Calende
à la cathédrale de Rouen. Cependant elles conservèrent leurs profondes
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et une école archaïque à son déclin; mais nous avons l'occasion de
constater l'influence et l'antagonisme de ces deux écoles à l'article
[[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 8, StatuaireSculpture |Statuaire ]].
 
<span id="Amiens90">La cathédrale d'[[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes A|Amiens]] était commencée en 1220, quelques années
après celle de Reims. Les constructions premières comprirent la nef et
les deux bras de croix, et il est probable que Robert de Luzarches,
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maîtres savaient plier leur talent aux traditions locales, à la qualité
des matériaux mis à leur disposition et au génie des populations qui
les appelaient. La porte latérale de la nef de Notre-Dame d'[[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes A|Amiens]] est
encore, dans les détails de la sculpture, quelque peu empreinte du
style du XII<sup>e</sup> siècle, mais la composition est entièrement nouvelle.
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caractère. Déjà les arcs sont accompagnés de redents et les profils sont
fins et multipliés. On retrouve dans cette composition secondaire l'ampleur,
qui est une des plus belles qualités de la cathédrale d'[[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes A|Amiens]].
Ce ne sont plus les proportions massives et allongées de Notre-Dame
de Reims; les supports sont grêles et les ouvertures larges. C'est ainsi
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un parti, suivi fidèlement dans les détails aussi bien que dans les ensembles
de leurs compositions. En A, est tracé le plan de la porte
latérale de la cathédrale d'[[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes A|Amiens]]; en B, au vingtième de l'exécution,
la section d'un pied-droit avec sa colonnette monolithe, les tailloirs des
chapiteaux et la trace des archivoltes sur ces tailloirs, les profils <i>a</i> et <i>b</i>
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<span id="footnote59">[[#note59|59]] : Sauf une seule, ces statuettes ont été mutilées.
 
<span id="footnote60">[[#note60|60]] : M. Massenot, architecte à [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes A|Amiens]], a relevé pour nous cette porte avec le plus grand
soin. Les fenêtres romanes de cette église sont empreintes du même caractère plein
cintre, et ornées de cette volute terminale à la base des archivoltes si fréquente dans les